Au Congo-Brazzaville, les électeurs congolais se rendent timidement aux urnes, depuis ce matin du dimanche 10 juillet pour élire les députés et les conseillers locaux. En tout, plus de 2 000 candidats prennent part àces scrutins boycottés par une partie de l’opposition.
Dans la plupart des centres, le vote a démarré au moins avec une heure de retard. A l’école Joseph Nkeoua, dans la deuxième circonscription de Bacongo où s’affrontent sept candidats, les premiers bulletins ont été glissés dans les urnes, après 8h00.
Pas d’affluence jusqu’à la mi-journée. Pour preuve, à l’école Lheyet Gaboka, dans le cinquième arrondissement, où nous nous sommes rendus à midi : dans le premier bureau de vote, sur 944 inscrits, à peine une trentaine avaient répondu présents.
Ceux qui votent affirment qu’ils « expriment un devoir un citoyen » et espèrent surtout un changement et un son nouveau à l’Assemblée nationale.
Ceux qui boycottent estiment que ces élections n’ont pas trop d’enjeux, arguant que les résultats sont presque connus d’avance. Ils suivent aussi le mot d’ordre d’une frange de l’opposition qui dénonce un manque de transparence.
A Brazzaville et partout ailleurs, les voies sont fermées à la circulation. Seuls les véhicules ayant obtenu des sauf-conduits délivrés par la police sont autorisés à circuler.
Les bureaux de vote se fermeront à 18h00, heure locale, et le dépouillement commencera aussitôt.
Les premiers résultats peuvent tomber dans le courant de la semaine, selon un responsable de la Commission électorale qui n’a pas précisé de date.
Par Loïcia Martial
RFI via CONGO PUB online