Quatre paramilitaires du groupe de sécurité privé russe Wagner ont été tués dans une embuscade tendue par des éléments armés du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans affilié à Al-Qaïda. Ce qui porte à huit le nombre d’éléments du groupe tombés en Afrique.
La société privée russe de sécurité Wagner a perdu quatre de ses éléments, tués au Mali. C’est ce qu’a annoncé le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), mouvement terroriste affilié à Al-Qaïda, dans un communiqué authentifié, hier lundi 18 août 2022, par SITE, une ONG spécialisée dans le suivi des groupes terroristes. L’information a été confirmée à l’AFP par deux élus locaux et une source hospitalière.
«Un groupe de mercenaires de Wagner est sorti en motos dans la région de Bandiagara, partant du village de Djallo et se dirigeant vers les montagnes», a indiqué le GSIM, dans un communiqué. «Les soldats d’Allah les guettaient et ont pu tuer quatre d’entre eux et le reste s’est enfui», a poursuivi le mouvement djihadiste. Toutefois, l’armée malienne se refuse à tout commentaire au sujet de cette information.
Un élu local, qui a requis l’anonymat, a assuré à l’AFP que «quatre Russes ont été tués le week-end par les djihadistes vers Bandiagara», alors qu’une source hospitalière malienne du journal, basé dans la région a aussi confirmé «la mort au combat de quatre Russes», ajoutant que «l’un d’eux a transité par l’hôpital de Mopti». Cet incident étale les difficultés rencontrées par les éléments russes sur le continent africain.
En effet, au total, huit paramilitaires russes sont officiellement morts en Afrique en seulement quelques mois d’intervention. Le 2 octobre dernier 2021, trois paramilitaires russes ont été tués par des rebelles, en Centrafrique. Le 19 avril 2022, un ressortissant russe est décédé en intervention dans le centre du Mali, en compagnie des Forces armées maliennes.
Afrik.com via CONGO PUB Online