»En ce qui concerne le départ de la MONUSCO, elle est déjà partie (de la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu). Pour les équipements encore dans la ville, nous allons nous réunir à Goma avec les responsables de la mission pour voir comment les évacuer, » annonce le lieutenant-général Constant Ndima, gouverneur de la province du Nord-Kivu, en séjour à Butembo pour se rendre compte de ce qui s’est passé lors de l’attaque de la prison de Kwakangura et de l’attaque des éléments de la Police nationale congolaise au pont Kangote.
Il précise qu’au sujet de quelques membres du personnel qui restent encore aujourd’hui à Butembo, « nous sommes en train de nous préparer. Ils seront encadrés par les forces de défense et de sécurité. Ils viendront chercher le personnel qui est à Butembo afin de les évacuer dans les jours à venir ».
Appel à ne pas manifester
« Cette évacuation de la MONUSCO qui est en exécution à Butembo sera encadrée par les forces de défense et de sécurité. Ils sont en train de partir, je ne vois aucune raison pour qu’il y ait encore des troubles ni des violences dans notre ville de Butembo« , exhorte le gouverneur militaire.
« Nous avons constaté la mauvaise gestion de l’information avec comme conséquence l’évasion massive des prisonniers et des morts inutiles« , déplore-t-il.
Vers la fin du mois de juillet, les manifestations anti-MONUSCO se sont multipliées dans l’Est du pays. Un des entrepôts de la MONUSCO a été attaqué. Les manifestants étaient également entrés dans l’une des bases de la MONUSCO avant de piller les équipements dans certains bureaux.
Selon le porte-parole du gouvernement, »ces manifestations ont fait 36 morts dont 13 à Goma ainsi qu’à Butembo (dont 4 casques bleus), 4 morts à Uvira, 3 morts à Kanyabayonga et 3 morts à Kasindi ainsi que 170 blessés ».
Dieumerci Lusakumunu
Top Congo via CONGO PUB Online