Face à la « baisse sensible des STOCKS en essence », le ministère des Hydrocarbures annonce qu’il a dû mettre en place dans les stations service, un plan de contingentement avec « la limitation du volume en litre par véhicule afin de permettre la gestion transitoire de cette période passagère de la baisse de stock d’essence en attendant bien évidemment le ravitaillement escompté ».
La moitié de la consommation assurée
Dans un communiqué de presse, le ministère des hydrocarbures précise que « la capitale (qui) consomme plus ou moins 1100 m3/jour…, est astreinte à 600 m3/jour…, dans le souci d’éviter la rupture totale pour l’essence ainsi que le jet ».
« Le navire assurant le ravitaillement (en jet), déjà à Banana, à été réceptionné par la SOCIR depuis le samedi 3 septembre. La cargaison devra remonter à Ango-Ango, aux environs de Matadi pour son acheminement vers Kinshasa : ce qui devrait prendre une semaine ».
Pour l’essence à la pompe, cela devrait prendre plus de temps, le ministère annonce que le premier bateau est « attendu le 14 septembre courant. Pendant ce temps, le gouvernement s’apprête à payer le manque à gagner des sociétés pétrolières pour leur permettre de s’approvisionner ».
Ce manque à gagner semblait jusque là handicaper les pétroliers dans leurs achats de carburant, « ce qui peut être la vraie raison des retards pris dans les approvisionnements », précisent ces derniers.
« Le ministère des Hydrocarbures appelle la population au calme et la rassure du contrôle de la situation pour qu’elle redevienne à la normale », indique le communiqué de sa cellule Presse.
Il faut communiquer à temps
« Nos autorités doivent apprendre à communiquer à temps. Elles doivent précéder les évènements. Maintenant, nous subissons tous », exhorte, sur TOP CONGO FM, l’association des chauffeurs du Congo.
Son président déplore le fait que les conducteurs des véhicules sont « obligés de donner l’argent aux pompistes pour s’approvisionner. Ces sommes vont jusqu’à 10 mille francs Congolais ».
André Lisimbu estime avoir des propositions à faire aux autorités dont « la création des stations tapons où ne pourront s’approvisionner que les conducteurs des véhicules de transport en commun ».
Pendant ce temps, la ville de Kinshasa vit depuis lundi au rythme d’interminables embouteillages.
Depuis lundi 5 septembre, de nombreuses files sont constatées devant les stations d’essence.
TOP CONGO FM via CONGO PUB Online