En RDC, la question de la qualité du carburant importé afin de résoudre le problème lié à la pénurie qui frappe la ville de Kinshasa depuis le début du mois de septembre a été au cœur d’une rencontre entre différentes parties prenantes du secteur des hydrocarbures, OCC et de la SEP.
Pour s’assurer de la bonne qualité de cette cargaison de 28 000 tonnes métriques, le gouvernement par le biais de son ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu a tenu à rassurer que la situation n’est pas “dramatique” tout en promettant de “reconditionner” les produits.
« Nous avons appris de la part de la hiérarchie et sur les réseaux sociaux que le produit qui est venu n’était pas conforme. Ce genre de situation nous avons eu à gérer plus d’une fois, ce n’est pas dramatique. Cela ne veut pas dire que le produit est malsain, quand le produit arrive si nous estimons il y a des écarts, il y a un travail qui est fait au niveau des terminaux soit de SOZIR soit de SEP, à travers ce travail on va régénérer le produit, pour qu’il puisse répondre aux normes de la RDC, mais cela ne veut pas dire qui si ça ne répond aux normes de la RDC », a expliqué le ministre des Hydrocarbures.
Notons que cette situation fait suite à un document interne de l’Office congolais de contrôle (OCC) – qui a fuité et a semé le doute. L’organisme, après vérification, avait déclaré le produit non conforme aux normes congolaises car contenant un peu plus de soufre.
La situation semble s’améliorer peu à peu dans la capitale. Les vols sont perturbés ou annulés au pays faute d’une quantité importante de Jet A1. Un plan de contingence a d’ailleurs été mis en place par les autorités en concertation avec les entreprises pétrolières
Joe Kazumba
CONGO PUB Online