La situation est toujours préoccupante dans le territoire de Kwamouth, province du Mai-Ndombe. Les affrontements intercommunautaires opposent Yaka et Teke. Ce week-end, à Kinshasa, les chefs coutumiers se sont pourtant engagés à faire revenir la paix dans cette contrée. Des personnes soupçonnées d’être les assaillants ont aussi été arrêtées.
Des sources sécuritaires font état d’arrestation à Fadiaka, Mibe et Camp Banku, des villages situés sur la route nationale numéro 17 qui mènent vers la ville de Bandundu. Les images circulent sur les réseaux sociaux. À côté des personnes interpellées, des fusils, des flèches et des machettes dont ils se seraient servis.
Selon le député national Guy Mosomo, élu de Kwamouth, ces assaillants égorgent sans pitié toute personne qui tombe entre leurs mains. Le chef coutumier de Fadiaka, son épouse et certains de leurs enfants ont été tués. Les militaires ont aussi été visés par ces assaillants. Des maisons et des plantations ont été brûlées. Ces violences ont provoqué près de 20 000 déplacés dont 300 enfants non accompagnés qui sont sur la route vers Kinshasa.
Le journal Le Soft International pose la question de l’implication politique ou financière sur ces évènements meurtriers. Et le journal s’interroge sur le but poursuivi. En 2018 à Yumbi, toujours dans la même province, ces affrontements intercommunautaires précédaient la période électorale.
RFI via CONGO PUB Online