La France, à travers son service de renseignement extérieur (DGSE), jouerait un rôle de plus en plus important dans la médiation des crises entre la République démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda.
Ces derniers jours, les chefs des services de renseignement congolais, rwandais et ougandais ont tenu plusieurs réunions à Paris, a rapporté TheAfricaReport.
De médiation par la Direction générale de la sécurité extérieure française (DGSE). Kinshasa était représentée par Jean-Hervé Mbelu Biosha, chef du Service national de renseignement (ANR) de la République démocratique du Congo, et du côté rwandais, le général Joseph Nzabamwita du Service national de renseignement et de sécurité (NISS).
Rappelons que le président Félix Tshisekedi accuse le président rwandais Paul Kagamé de soutenir les rebelles du M23, qui intensifient les attaques sur le sol Congolais avec l’aide de l’armée rwandaise et ont pris le contrôle de la ville stratégique de Bunagana depuis juin dernier.
De son côté, Kigali accuse depuis des mois l’armée congolaise FARDC de travailler avec le groupe armé des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) impliqué dans le génocide Rwandais de 1994. L’Ouganda malgré son renfort à l’armée congolaise (FARDC) pour combattre les terroristes d’ADF fait l’objet de nombreuses suspicions à Kinshasa, et plusieurs autorités à Kinsasha considèrent Kampala comme un soutien de Kigali dans la crise. Les allégations se sont intensifiées en juin de l’année dernière lorsque la ville de Bunagana, qui borde l’Ouganda, a été reprise par le M23.
L’INTERVIEW via CONGO PUB Online