« Aucun instrument juridique international pertinent ratifié par la RDC ne lui interdit d’exploiter ses ressources naturelles pour cause de protection de l’environnement ou par crainte de l’aggravation du réchauffement de la planète« , rappelle, du haut de la tribune des Nations-Unies, Félix Tshisekedi qui s’exprimait lors de sa 77ème Assemblée générale. 

Alors que la RDC a lancé les appels d’offres de ses 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers, s’attirant la colère des ONGs internationales dont Greenpeace, le président congolais décide « d’apporter de la lumière sur » un sujet « qui semble faire inutilement polémique sur la place publique internationale ».

Le Chef de l’État relève que « l’Accord de Paris de 2015 reconnait aux pays en développement le droit d’émettre le C02 pour le développement, mais en prenant des précautions pour le climat mondial à travers leurs contributions  déterminées à l’échelle nationale (CDN) ».

Exploiter dans le respect des normes

« Le gouvernement de la RDC s’est fixé comme objectif d’exploiter, dans le respect des normes environnementales, les ressources naturelles du pays et de les transformer localement pour leur donner de la valeur ajoutée et booster l’économie nationale, notamment par la création des richesses liquides et des emplois afin d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises« , insiste Félix Tshisekedi.

« Des stratégies et mesures adéquates ont été adoptées et prises pour éviter des impacts négatifs sur l’environnement. Elles prévoient à l’instar d’autres pays d’Afrique et d’Europe qui ont relevé ce défi, l’exercice des contrôles gouvernementaux efficaces« , rassure-t-il.

« Il est question pour la RDC d’atteindre ses objectifs économiques et sociaux en préservant ses forêts et en continuant de demeurer le pays solution pour la lutte contre le réchauffement climatique. Mon pays reste ouvert à la coopération avec tout partenaire disposé à l’aider à atteindre ses objectifs ».

Barick Bwematelwa

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