La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a revu à la hausse le nombre de centres d’inscription des électeurs en prévision des élections programmées en 2023.
Au terme des travaux d’actualisation de la cartographie des centres d’inscription des électeurs que la CENI vient d’achever, il est prévu un total de 22 271 centres. Ce qui représente une augmentation de 4 938 centres d’inscription des électeurs supplémentaires par rapport aux dernières opérations d’enrôlement des électeurs menées entre 2016 et 2018.
Ces chiffres ont été dévoilés par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, le samedi 24 septembre 2022, au cours d’une deuxième matinée de concertation avec les mandataires des partis et regroupements politiques au Palais du peuple à Kinshasa.
Pour la CENI, l’augmentation du nombre des centres d’inscription des électeurs est consécutive aux multiples plaintes enregistrées à la suite des scrutins de 2018, notamment sur la distance qui sépare le lieu de résidence de l’électeur et le centre d’enrôlement ou de vote.
Denis Kadima a indiqué aux représentants des partis politiques que « chaque électeur va désormais parcourir pas plus de 10 km pour atteindre le centre d’inscription ou de vote ». Ce, conformément à la cartographie actualisée des centres d’inscription des électeurs.
En réponse aux critiques et observations enregistrées lors des précédents cycles électoraux, la CENI tient en effet à rapprocher le centre d’enrôlement ou de vote des électeurs, soit 5 Km au minimum et 10 Km au maximum.
Si lors des scrutins de 2018, la CENI avait enrôlé 40 371 439 électeurs, elle vise un nombre total de 49 382 553 pour les élections de 2023.
Si tout se passe tel que prévu dans la feuille de route de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les opérations d’enrôlement vont débuter au mois de décembre 2022.
Sous le leadership de Denis Kadima, la CENI prévoit de réaliser les opérations d’enrôlement des électeurs pour les prochains scrutins de 2023 en un court délai de trois mois au lieu de dix-huit mois comme lors des précédents cycles électoraux.
En perspective de ces opérations d’identification et enrôlement des électeurs, la CENI procède depuis le mercredi 21 septembre 2022 aux tests « grandeur nature » des kits électoraux produits par le fabricant sud-coréen Miru Systems.
Au bout de ces tests réalisés dans la province du Kongo Central plus précisément à Luozi et Mbanza Ngungu ainsi que dans les communes de Lingwala et Maluku à Kinshasa, la CENI transmettra, si nécessaire, des remarques et observations à la société Miru Systems avant de procéder à la production d’au moins 30 000 machines pour les scrutins de 2023.
Patrick BOMBOKA
Zoomeco via CONGO PUB Online