De nombreuses villes de l’Oural, en Russie, se retrouvent inondées après la rupture d’un barrage à Orsk voilà deux. Les autorités russes ont déjà fait évacuer des milliers de personnes et elles s’attendent à une dégradation de la situation au cours des prochains jours.
Les autorités russes évoquent une « situation critique ». Elles ont reconnu, dimanche 7 avril, que les inondations à Orsk, dans l’Oural, s’étaient aggravées ces dernières heures, deux jours après la rupture d’un barrage qui, en pleine fonte des glaces, a déjà entraîné l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants. Aucune victime n’a été rapportée à ce stade par les autorités russes.
« Une situation critique s’est développée dans la ville d’Orsk », a affirmé le ministre russe des Situations d’urgence, Alexandre Kourenkov, à son arrivée dans cette ville industrielle de plus de 200 000 habitants proche de la frontière avec le Kazakhstan.
Des images diffusées par ses services sur Telegram le montrent entourés de sauveteurs dans une petite embarcation navigant sur l’eau, celle-ci atteignant les fenêtres de certaines maisons et de plusieurs commerces. Il s’est ensuite rendu dans un centre d’hébergement temporaire.
Vendredi, la rupture d’un barrage à Orsk, tout proche de la frontière avec le Kazakhstan, a provoqué une montée rapide des eaux, aggravée par d’importantes perturbations et la fonte des glaces, un phénomène courant à cette période de l’année dans de nombreuses régions russes.
Cette zone ne devrait pas être la seule touchée : selon le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, des inondations « sont attendues » dans les régions de Kourgan et Tioumen, en Sibérie occidentale, « dans les prochains jours ».
« Urgence fédérale »
À Orsk, plus de 4 500 maisons ont été inondées et plus de 4 000 personnes déjà évacuées vers des centres d’hébergement temporaires, selon Alexandre Kourenkov.
Les autorités ont classé la catastrophe comme « urgence fédérale », permettant ainsi de débloquer des fonds spéciaux. Des renforts sont également arrivés sur place pour aider les spécialistes déjà à pied d’œuvre.
Plus de 800 personnes ont également été évacuées dans la région voisine de Samara, qui est également touchée par des inondations.
Dans celle d’Orenbourg, « nous devons stabiliser la situation et commencer à restaurer les infrastructures endommagées. Toutes les forces ont été mobilisées », a assuré le gouverneur Denis Pasler.
Plus de 60 localités menacées
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montraient de nombreuses habitations sous une eau marron, et des personnes âgées notamment être aidées par des sauveteurs vêtus de gilets de sauvetage oranges.
Selon une première estimation du ministère de la Construction, le coût des dégâts engendrés concernant les habitations pourrait atteindre « plus de 21 milliards de roubles », soit environ 2,1 milliards d’euros.
Face à la situation, les autorités régionales ont d’ores et déjà annoncé que les écoles de la ville feront cours « à distance ».
Plus tôt dimanche, les services du gouverneur de la région d’Orenbourg avaient, eux, averti que de « fortes précipitations » étaient attendues dans les prochaines heures, ce qui pourrait « compliquer » davantage la tâche des sauveteurs.
Selon le ministère des Situations d’urgence, au total, plus de 60 localités sont menacées par la montée des eaux.
L’Oural gonflé par la fonte des neiges
Selon les autorités régionales, le barrage à Orsk, qui a cédé partiellement il y a deux jours, est conçu pour un niveau de l’Oural, le grand fleuve de la région, de 5,5 mètres, contre plus de 9 mètres actuellement à la faveur de la fonte des neiges.
Le maire d’Orenbourg, grande ville située plus à l’ouest et traversée par le fleuve Oural, a lui aussi tiré la sonnette d’alarme.
Les autorités russes évoquent une « situation critique ». Elles ont reconnu, dimanche 7 avril, que les inondations à Orsk, dans l’Oural, s’étaient aggravées ces dernières heures, deux jours après la rupture d’un barrage qui, en pleine fonte des glaces, a déjà entraîné l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants. Aucune victime n’a été rapportée à ce stade par les autorités russes.
« Une situation critique s’est développée dans la ville d’Orsk », a affirmé le ministre russe des Situations d’urgence, Alexandre Kourenkov, à son arrivée dans cette ville industrielle de plus de 200 000 habitants proche de la frontière avec le Kazakhstan.
Des images diffusées par ses services sur Telegram le montrent entourés de sauveteurs dans une petite embarcation navigant sur l’eau, celle-ci atteignant les fenêtres de certaines maisons et de plusieurs commerces. Il s’est ensuite rendu dans un centre d’hébergement temporaire.
Vendredi, la rupture d’un barrage à Orsk, tout proche de la frontière avec le Kazakhstan, a provoqué une montée rapide des eaux, aggravée par d’importantes perturbations et la fonte des glaces, un phénomène courant à cette période de l’année dans de nombreuses régions russes.
Cette zone ne devrait pas être la seule touchée : selon le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, des inondations « sont attendues » dans les régions de Kourgan et Tioumen, en Sibérie occidentale, « dans les prochains jours ».
« Urgence fédérale »
À Orsk, plus de 4 500 maisons ont été inondées et plus de 4 000 personnes déjà évacuées vers des centres d’hébergement temporaires, selon Alexandre Kourenkov.
Les autorités ont classé la catastrophe comme « urgence fédérale », permettant ainsi de débloquer des fonds spéciaux. Des renforts sont également arrivés sur place pour aider les spécialistes déjà à pied d’œuvre.
Plus de 800 personnes ont également été évacuées dans la région voisine de Samara, qui est également touchée par des inondations.
Dans celle d’Orenbourg, « nous devons stabiliser la situation et commencer à restaurer les infrastructures endommagées. Toutes les forces ont été mobilisées », a assuré le gouverneur Denis Pasler.
Plus de 60 localités menacées
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montraient de nombreuses habitations sous une eau marron, et des personnes âgées notamment être aidées par des sauveteurs vêtus de gilets de sauvetage oranges.
Selon une première estimation du ministère de la Construction, le coût des dégâts engendrés concernant les habitations pourrait atteindre « plus de 21 milliards de roubles », soit environ 2,1 milliards d’euros.
Face à la situation, les autorités régionales ont d’ores et déjà annoncé que les écoles de la ville feront cours « à distance ».
Plus tôt dimanche, les services du gouverneur de la région d’Orenbourg avaient, eux, averti que de « fortes précipitations » étaient attendues dans les prochaines heures, ce qui pourrait « compliquer » davantage la tâche des sauveteurs.
Selon le ministère des Situations d’urgence, au total, plus de 60 localités sont menacées par la montée des eaux.
L’Oural gonflé par la fonte des neiges
Selon les autorités régionales, le barrage à Orsk, qui a cédé partiellement il y a deux jours, est conçu pour un niveau de l’Oural, le grand fleuve de la région, de 5,5 mètres, contre plus de 9 mètres actuellement à la faveur de la fonte des neiges.
Le maire d’Orenbourg, grande ville située plus à l’ouest et traversée par le fleuve Oural, a lui aussi tiré la sonnette d’alarme.
France 24 via CONGO PUB Online