Le parquet général Près la cour de cassation à travers un communiqué daté de ce samedi 13 avril 2024, affirmé être « en manque des preuves » pour faire asseoir les accusations de fraude, corruption, bourrage d’urnes, vandalisme, détention DEV et violences portées contre les candidats invalidés par la commission électorale nationale internationale (CENI) lors des législatives de décembre 2023.
Cette instance judiciaire a révélé cela 4 mois après avoir été saisie par la centrale électorale. Elle note de même qu’après le démarrage des investigations, plusieurs condamnations ont été prononcées par les juridictions ordinaires inférieures, autant pour les candidats incriminés que pour les agents de la CENI.
« L’instruction desdits dossiers au niveau du Parquet Général près la Cour de Cassation semble s’être enlisée devant la seule difficulté pour lui de réunir les éléments de preuve pour asseoir les accusations portées contre les candidats invalidés qui ont déjà tous été auditionnés après leur interpellation », peut-on lire dans ce document.
Dans cet ordre d’idée, le Procureur Général près la Cour de Cassation « fait appel à tout celui qui détiendrait une information de nature à faire avancer l’instruction de se présenter auprès de tout office de Parquet pour contribuer à la manifestation de la vérité, et la protection du témoin sera assurée pour tout celui qui aimerait garder l’anonymat ».
Rappelons que la CENI avait annulé l’élection de plusieurs candidats aux législatives notamment pour fraude et détention illégale des machines à voter lors les élections du 20 décembre 2023.
Mechack Wabeno
ACTU 30 via CONGO PUB Online