Prise dans l’objectif de protéger la population lors de la propagation vertigineuse de la pandémie de COVID-19, responsable des milliers de morts à travers le monde, la mesure interdisant l’organisation des veillées mortuaires avec la dépouille mortelle sur place a été saluée par les kinois dans leur ensemble.
Cette mesure protégeait non seulement contre la transmission du Corona Virus, agent pathogène responsable de la maladie, mais aussi et surtout contre d’autres pathologies contagieuses ignorées mais attrapées lors des veillées mortuaires en se rapprochant d’une dépouille mortelle dont la cause a été une maladie contagieuse. Mesure salvatrice qu’une certaine catégorie des personnes s’octroient la liberté de fouler aux pieds profitant du changement intervenu au sommet de la ville notamment, le départ de l’ancien gouverneur provoquant un vide passager avant la cérémonie de remise et reprise.
Les kinois ont été surpris de constater l’organisation libre des veillées mortuaires en mémoire des regrettés Blanche Tunasi et le pasteur Baruti Kasongo. Il y a lieu de s’interroger sur la base juridique ayant motivé cet acte. Doit-on considérer désormais que l’interdiction ne concernait qu’une catégorie des citoyens alors que tous sont égaux devant la loi? Dans le cas de la levée de la mesure, pourquoi ne pas communiquer?
Sous d’autres cieux, nul n’est censé aller au-delà des limites établies. Faut-il également considérer que ce qui se passe actuellement n’est ni moins ni plus que du favoritisme ? C’est là la question.
Zamenga Odimbale
Actu 7 via CONGO PUB Online