Les ministres des Affaires étrangères de la RDC, du Rwanda et de l’Angola, participent le 30/07/2024 dans la capitale angolaise, à la 2ème session de la réunion ministérielle, qui se déroule dans le cadre du Processus de Luanda.
Ministère Angolais des Affaires étrangères
La situation de sécurité et de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo a été au centre des échanges que le Chef de l’Etat angolais, João Lourenço, a eus mardi 30 juillet à Luanda avec les chefs de la diplomatie de la RDC, du Rwanda et de l’Angola, rapporte l’Agence angolaise de presse.
La ministre d’État aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie de la RDC, Thérèse Wagner, les ministres des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, et des Relations extérieures de l’Angola, Téte António, participent dans la capitale angolaise, à la 2ème session de la réunion ministérielle, qui se déroule dans le cadre du processus de paix de Luanda.
La rencontre entre les ministres intervient à la suite de consultations menées par la médiation angolaise, en vue de trouver des solutions pour la paix dans l’Est de la RDC.
A l’issue de l’audience, qui a duré environ une heure, un cessez-le-feu entrera en vigueur à minuit le 4 août 2024, selon un communiqué de la présidence angolaise. Son application sera contrôlée par un mécanisme ad-hoc qui existe déjà, mais qui sera renforcé.
La décision a été prise à l’issue d’une discussion entre la ministre des Affaires étrangères congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe, sous l’égide du gouvernement angolais.
L’annonce de la présidence angolaise ce 30 juillet survient à seulement trois jours de l’expiration de la trêve humanitaire obtenue par les États-Unis. Une trêve d’une durée totale d’un mois qui n’a été que partiellement respectée puisque des combats se sont poursuivis dans les territoires de Masisi et de Rutshuru.
Kinshasa mise sur ce processus de Luanda qui vise à faire discuter les parties prenantes. Le 24 juillet dernier, le président congolais s’en était pris à un autre processus, celui de Nairobi, qui doit servir de cadre de discussions pour tous les groupes armés de l’est de la RDC. Un processus « quasiment mort » selon Félix Tshisekedi. La faute, selon lui, à la mauvaise gestion du Président kényan William Rutto, qui « a pris fait et cause pour le Rwanda ».
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