La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a relevé les véritables blocages intentionnellement créés par le Rwanda contre la mise en œuvre du processus de Luanda, initié en 2022.
En effet, Kinshasa exige des “sanctions ciblées contre les individus rwandais au sommet de la chaîne de commandement impliqués dans le soutien au M23”
La Ministre d’Etat aux Affaires étrangères a relevé que le Rwanda conditionne le retrait de ses troupes du sol de la République Démocratique du Congo à la neutralisation des FDLR. « Un chantage qui viole les principes du droit international », a indiqué la patronne de la diplomatie rd-congolaise. Thérèse Kayikwamba a fait remarquer que le plan signé sous la médiation angolaise était sur deux volets. L’un pour la neutralisation des FDLR et l’autre pour le retrait des Forces rwandaises. et renchérir « le Rwanda rejette toute clause de responsabilité dans un éventuel accord de paix. Ce qui soulève de graves interrogations sur la nécessité de son engagement envers la paix. En RDC, nous acceptons clairement d’être tenu responsable de nos actes; car, le principe de responsabilité est le socle de toute résolution de tout conflit »
Selon Kigali « Le groupe M23 actuel n’est pas venu en RDC depuis le Rwanda. Ils sont venus de l’Ouganda (…) en quoi le M23 devient alors un problème du Rwanda. La RDC doit mettre en place un véritable leadership pour résoudre ses crises internes », représentant rwandais au conseil de sécurité de l’ONU
Enfin, Kinshasa par l’entremise de sa Ministre d’Etat aux Affaires étrangères a réaffirmé la nécessité impérative d’un mécanisme de justice régionale, pour répondre aux violations flagrantes du droit international commis par le Rwanda.
MN
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