Depuis près de deux semaines, des artères construites pour le trafic en deux sens dans la ville de Kinshasa ont été transformées en sens unique pour selon les autorités du secteur de transport niveau national comme provincial, remédier à la problématique des embouteillages dans la capitale.
Après la phase expérimentale estimée satisfaisante par les initiateurs entre autres la CNPR-
Commission Nationale de Prévention Routière , l’étape suivante , celle de l’élargissement de la mesure a été lancée. Faisant le bilan de cette étape en cours, la même structure parle de réduction des embouteillages à 80%. Données fantaisistes, rétorquent des analystes du secteur fort des témoignages recueillis auprès des conducteurs.
Des avis collectés, aucun n’appuie l’initiative des routes alternées, cause aujourd’hui de l’élargissement de la liste des malheurs vécus en termes d’embouteillages devenus un cas d’école à Kinshasa où tout le monde se donne l’audace de mettre en circulation son véhicule, conduire sans crainte d’être inquiété pour manque de documents de bord.
Aux grands maux des remèdes adaptés dit-on, or ce n’est pas le cas pour les gestionnaires du secteur. Pourtant, c’est bien là , la mission d’une autorité : apporter des solutions efficaces contre les embouteillages devenus une gangrène à Kinshasa, une ville aujourd’hui méconnaissable faute d’infrastructures routières à la hauteur du boom démographique de ces dernières années. La situation se complique de plus en plus avec l’arrivée du nouveau moyen de transport en commun, le moto-taxis.
L’anarchie a élu domicile depuis plus de deux décennies déjà. Parler de la réduction des embouteillages à 80% est un mensonge public car cette affirmation ne peut être vérifiée sur le terrain où plusieurs personnes éprouvent actuellement des difficultés pour arriver à temps à leurs lieux de service suite à des bouchons sur les principales artères de Kinshasa.
Mupechi Pechi André
Actu 7 via CONGO PUB Online