L’ancien ministre de la Justice de la République du Congo, Aimé Emmanuel Yoka, s’est éteint ce jour au Maroc à l’âge de 90 ans. Figure marquante de la vie politique congolaise, le défunt avait notamment occupé les fonctions de directeur de cabinet du président Denis Sassou-Nguesso et d’ambassadeur au Maroc entre 1999 et 2002.
Proche parent du chef de l’État congolais dont il était l’oncle, Aimé Emmanuel Yoka laisse derrière lui un héritage politique important. Son fils, Christian Yoka, actuel ministre des Finances du Congo et ancien cadre de l’Agence française de développement (AFD), perpétue cette tradition familiale au service de l’État.
Durant sa carrière diplomatique au Maroc, le défunt avait œuvré au renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. Son passage au ministère de la Justice avait également marqué les observateurs par plusieurs réformes institutionnelles.
Les réactions à cette disparition commencent à affluer de la classe politique congolaise et des partenaires internationaux. Le gouvernement devrait annoncer prochainement les modalités des obsèques officielles pour rendre hommage à cette figure historique de la République du Congo.
La disparition d’Aimé Emmanuel Yoka marque la fin d’une époque pour la vie publique congolaise, lui qui incarnait un lien vivant entre plusieurs générations d’hommes d’État. Ses funérailles devraient rassembler les plus hautes autorités du pays dans les prochains jours.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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