Initialement prévue le 2 octobre 2024, la campagne de vaccination contre le Mpox (monkeypox ou la variole du singe) en République Démocratique du Congo (RDC) est repoussée au 5 octobre 2024.
Le report se justifie par le fait que les provinces retenues pour la vaccination n’ont pas encore atteint le niveau optimal de préparation.
« La campagne de vaccination contre l’épidémie de Mpox qui devait commencer le mercredi 2 octobre est repoussée au samedi 5 octobre étant donné que les provinces qui ont été retenues pour la vaccination n’ont pas encore atteint le niveau optimal de préparation », a déclaré le Dr Adelard Lufungola, responsable adjoint en charge des incidents au Centre des opérations d’urgence en santé publique (Cousp) de l’Institut national de Santé publique (INSP).
Selon Adelard Lufungola, ce report se justifie également par le fait que l’outil de préparation pour la vaccination (Ocp) n’est pas encore prêt dans toutes les provinces. D’où, la difficulté pour le moment de lancer cette campagne.
« Cet outil nous permet d’avoir le niveau de préparation, c’est-à-dire le niveau logistique, financier, technique et de coordination. Donc, on ne peut lancer la campagne que lorsque les provinces auront atteint 80% du niveau de préparation par rapport à cet outil. », a-t-il expliqué.
A en croire la source, aucune province n’a atteint ce niveau-là. Allusion faite à la province du Nord-Kivu, le Sud-Kivu, la Tshopo et l’Equateur qui sont en bonne position.
Si cela continue ainsi, renchérit la source, étant donné qu’elles étaient déjà à 78%, d’ici le 5 octobre 2024 on peut lancer la campagne dans ces provinces à problèmes.
Selon une dépêche de l’Agence Congolaise de presse (ACP), la RDC dispose de 265.000 doses de vaccin pour adultes pour cette campagne qui devrait prendre dix jours. Les prestataires de première ligne ou encore le personnel de santé et les enfants ainsi que les populations-cibles seront privilégiés lors de cette campagne de vaccination contre le Mpox, déclarée le 14 août 2024 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme « urgence de santé publique de portée internationale » à cause de la rapidité de sa propagation.
Olivier KAFORO
Zoomeco via CONGO PUB Online