Dans les prévisions budgétaires telles que présentées par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, devant la représentation nationale le week-end dernier, les dépenses d’investissement ont accru de 45,8% par rapport à leur niveau de 2022. Ainsi, elles se chiffrent à 10 577,9 milliards de Francs congolais (CDF) contre 7 254,4 milliards de CDF repris dans la Loi des finances de 2022.

Telles que présentées dans le projet de Budget 2023, les dépenses d’investissement sont principalement axées sur les projets des secteurs sociaux et porteurs de croissance.

Un montant global de 6 123,9 milliards de CDF est affecté à la rubrique « Investissement sur ressources propres », représentant 21,9% des dépenses du Budget général. Ces dépenses devront couvrir notamment les projets du Gouvernement central chiffrés à 1 946,8 milliards de CDF incluant les projets inscrits dans le Programme de développement local de 145 territoires ; la contrepartie gouvernementale d’un import de 150 milliards de CDF ; les projets des provinces évalués à 2 349,2 milliards de CDF ; le fonds de péréquation chiffré à 1 678 milliards de FC, représentant 10% des recettes à caractère national.

Pour l’exercice 2023, un accent sera mis sur le financement des projets de développement dans les secteurs agricole et du développement rural.

Il faudrait noter que l’enveloppe de 40% de la quote-part des provinces dans les recettes à caractère national, hors rétrocession aux Administrations financières et fonds de péréquation, est chiffrée à 6 712,0 milliards de CDF. Elle comprend les rémunérations transférées de 3 624,5 milliards de CDF, le transfert au titre de fonctionnement de 738,3 milliards de CDF et l’investissement de 2 349,2 milliards de Francs congolais (CDF).

Olivier KAFORO

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