Noël Ngiama Makanda, alias Werrason, a offert une performance magistrale ce samedi soir à l’Adidas Arena de Paris, réduisant au silence les détracteurs qui doutaient de sa capacité à remplir la prestigieuse salle parisienne.

Du doute au triomphe

Quelques heures seulement avant le spectacle, les réseaux sociaux s’interrogeaient : les premières images montrant une arène encore peu remplie avaient suscité scepticisme et moqueries. Mais le Roi de la Forêt, confiant, avait préparé sa réponse. Sur ses comptes sociaux, il multipliait les publications mystérieuses, affichant à deux reprises l’image d’un léopard accompagnée d’un seul mot évocateur : « Puissance ».

Une entrée spectaculaire

À 21 heures, contre toute attente, la magie opère : la salle se remplit d’un seul coup, affichant complet à 360 degrés. L’attente anxieuse cède alors place à l’euphorie générale. Werrason fait une entrée théâtrale, descendant du haut de la salle jusqu’à la scène dans une mise en scène digne des plus grandes productions internationales.

Un show mémorable

Pendant près d’une heure trente, le King a enchaîné les temps forts. Les dix premières minutes ont vu le public emporté par des sebene endiablés, avant une transition réussie vers une séquence rumba plus émotive. Le chanteur a notamment rendu hommage à ses pairs, citant Fally Ipupa et ses Warriors, ainsi qu’Héritier Wata et ses Spiritas.

Une sortie tout aussi magistrale

À 23 heures, Werrason a quitté la scène comme il était venu : en spectacle. Remontant vers le toit de la salle, bras écartés, il a lancé un dernier « Au revoir » à ses milliers de fans, scellant ainsi un moment historique pour la musique congolaise en terre française.

Ce concert restera dans les annales comme la démonstration que, pour le Roi de la Forêt, « impossible n’est pas de la Forêt » – un mantra que ses fidèles Wengemans n’ont cessé de répéter tout au long de cette soirée exceptionnelle.

Par Pascal Kabeya
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