L’élection de la République Démocratique du Congo au poste de vice-président de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est déroulée le lundi 2 juin 2025, lors de la séance plénière d’ouverture à New York. Cette désignation s’inscrit dans le cadre du processus annuel de renouvellement des instances dirigeantes de l’ONU.
Lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la République Démocratique du Congo a été élue par acclamation au poste de vice-président.
Les pays suivants ont été élus par acclamation, à la vice-présidence de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale: Andorre, Arabie saoudite, Argentine, Bangladesh, Cabo Verde, Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France, Kenya, Liban, Lesotho, Maldives, Monténégro, Saint Kitts-et-Nevis, République démocratique du Congo (RDC), Royaume-Uni, Timor-Leste, Tunisie et le Venezuela.
Les États-Unis ont émis une réserve quant à l’élection du Venezuela déclarant ne pas reconnaître le « régime de Nicolás Maduro ».
Cette nomination revêt une importance particulière pour la RDC à plusieurs égards. Elle permet au pays de renforcer sa présence sur la scène diplomatique internationale et d’accroître son influence dans les processus décisionnels des Nations Unies. En tant que vice-président, la RDC participera activement à l’organisation des travaux de l’Assemblée générale et pourra occasionnellement présider des séances en l’absence de la présidente.
La délégation congolaise pourra ainsi jouer un rôle clé dans l’orientation des débats et la formulation des résolutions. Cette position offre également une plateforme privilégiée pour porter les préoccupations nationales, notamment concernant la situation sécuritaire dans l’est du pays, tout en contribuant aux discussions sur les grands enjeux mondiaux.
Cette élection s’inscrit dans la continuité de l’engagement actif de la RDC au sein des Nations Unies, où le pays occupe actuellement un siège non permanent au Conseil de sécurité. Elle témoigne de la reconnaissance internationale des efforts diplomatiques déployés par Kinshasa et renforce la position de la RDC dans les négociations multilatérales.
Les observateurs notent que cette vice-présidence permettra à la RDC de peser davantage dans les discussions sur des questions cruciales comme la réforme du système des Nations Unies, les opérations de maintien de la paix et la coopération internationale pour le développement. Elle offre également une opportunité unique de défendre les intérêts du continent africain dans son ensemble.
Cette nomination intervient à un moment charnière pour la diplomatie congolaise, alors que le pays fait face à des défis sécuritaires complexes dans sa région orientale et cherche à mobiliser la communauté internationale sur ces questions. La vice-présidence de l’Assemblée générale constitue donc un atout majeur pour la stratégie diplomatique de la RDC.
L’Assemblée générale se réunira ce, mardi 3 juin, pour procéder à l’élection de cinq membres non permanents du Conseil de sécurité.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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