Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine Donald Trump est « sain et sauf » après des tirs « à proximité de lui », a annoncé dimanche son équipe de campagne. Le FBI a annoncé enquêter sur une « tentative d’assassinat » présumée.
Deux mois après avoir été visé par une tentative d’assassinat, Donald Trump, qui se trouvait dans son club de golf de West Palm Beach, en Floride, est « sain et sauf après des coups de feu à proximité de lui », a déclaré dimanche 15 septembre dans un communiqué Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne de Donald Trump.
Le milliardaire et tribun républicain de 78 ans a lui même transmis à la presse, via ses porte-paroles, un texto assurant en majuscules qu’il allait « BIEN ! ». « Personne n’a été touché. Grâce à Dieu. »
La police fédérale américaine a dit, dans un communiqué, enquêter sur « ce qui semble être une tentative d’assassinat contre l’ancien président Trump ».
Le Secret Service, unité de police d’élite chargée de la protection des présidents, anciens présidents et personnalités politiques de premier plan, a également annoncé une enquête sur ces tirs qui se sont déroulés « peu avant 14 h (18 h GMT) ».
Plusieurs de ses agents ont « ouvert le feu sur un homme armé » qui se trouvait près du bord du terrain de golf de Donald Trump, et un fusil AK-47 à lunette a été retrouvé, ainsi que deux sacs à dos et du matériel d’enregistrement vidéo, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse.
Le suspect s’est enfui à bord d’une voiture noire, mais un témoin a aidé la police à identifier le véhicule et les autorités l’ont retrouvé.
« Nous avons quelqu’un en garde à vue qui est un suspect potentiel », a déclaré Ric Bradshaw, shérif du comté de Palm Beach, lors de cette conférence de presse.
Mais un responsable du Secret Service, Rafael Barros, a reconnu devant des journalistes que les autorités n’étaient « pas sûres à l’heure actuelle que l’individu ait pu tirer sur les agents ».
A fortiori, rien ne dit que l’homme interpellé ait ouvert le feu en direction du golf où jouait Donald Trump. Ses motivations sont d’ailleurs pour l’instant inconnues.
Une campagne pleine de rebondissements
Le président américain Joe Biden s’est dit « soulagé » que son rival n’ait « pas été touché » et a loué le « travail de Secret Service et des forces de l’ordre fédérales partenaires ». Dans un communiqué de la Maison Blanche, le président sortant a réaffirmé qu’il n’y avait « aucune place pour la violence politique ou pour n’importe quelle forme de violence dans notre pays ».
La vice-présidente Kamala Harris a aussi condamné « la violence » aux États-Unis. « J’ai été informée des tirs près de l’ancien président Trump et de sa propriété en Floride et je suis heureuse qu’il soit sain et sauf. La violence n’a pas sa place en Amérique », a écrit sur X la candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre.
I have been briefed on reports of gunshots fired near former President Trump and his property in Florida, and I am glad he is safe. Violence has no place in America.
— Vice President Kamala Harris (@VP) September 15, 2024
Cet incident survient dans une campagne déjà totalement folle, qui a vu en quelques semaines le candidat républicain échapper à une tentative d’assassinat, le président démocrate Joe Biden jeter l’éponge et sa vice-présidente Kamala Harris le remplacer au pied levé.
Le 13 juillet, l’ex-président avait été blessé à l’oreille par des tirs qui avaient fait un mort et deux blessés dans l’assistance d’un meeting en Pennsylvanie, dans le nord-est du pays.
Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde.
Ce fiasco sécuritaire avait conduit à la démission de la patronne du Secret Service et au placement en congé d’office d’au moins cinq agents de cette unité chargée de la protection des plus hauts responsables américains.
France 24 via CONGO PUB Online