L’ancien Premier ministre et actuel ministre du Budget, Adolphe Muzito, a estimé dans un entretien à Jeune Afrique que le président Félix Tshisekedi n’accepterait pas l’exécution de Joseph Kabila, condamné à mort par la Haute Cour militaire.
L’ex-Premier ministre de Kabila (2008-2012) a adopté une position mesurée, soulignant les implications d’une telle décision pour la stabilité du pays. Ses propos reflètent les tensions politiques entourant ce dossier sensible, alors que le gouvernement Suminwa tente de maintenir la cohésion nationale.
En situant son analyse sur le terrain de la stabilité nationale plutôt que sur celui de la légitimité judiciaire, Muzito reflète la préoccupation majeure du gouvernement Suminwa : gérer les conséquences politiques d’une condamnation sans précédent tout en évitant une fracture institutionnelle.
Par Pascal Kabeya
CONGO PUB Online