Sur le plateau de France 24 ce jeudi, le cardinal Fridolin Ambongo a brossé la situation entière de la République démocratique du Congo.
Six mois après avoir qualifié le Congo, d’un pays malade dans un état comateux, cette fois l’archevêque de Kinshasa s’est encore montré très critique, affirmant que la RDC est un pays qui souffre.
« Tous les signaux sont au rouge; le peuple congolais ne sait plus vers quel saint se tourner, le pays est en faillite sur beaucoup de points, l’économie tourne difficilement », a-t-il fustigé.
Concernant les poursuites judiciaires engagées contre lui par la justice en avril pour incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines à travers ses propos , le prélat catholique dit navoir jamais été convoqué.
Selon lui, sa rencontre en mai avec le président de la République a permis de clarifier beaucoup de choses, « depuis lors on a plus jamais entendu parlé de ce dossier du Procureur », a-t-il indiqué.
Il estime que le président Tshisekedi est en accord avec beaucoup de ses critiques.
« Je crois que sur beaucoup de plans nos analyses comme les analyses du chef de l’Etat se rejoignent. Lui aussi se plaint de certaines choses comme nous et naturellement la question c’est quelles sont les énergies qu’on peut mettre ensemble pour abdiquer tous ces aspects qui tirent notre pays vers le bas », a-t-il expliqué .
S’agissant de la situation sécuritaire dans l’Est, Ambongo regrette le manque de contrôle sur les groupes armés, il s’est opposé à l’idée de préparer la guerre, soutenue par les dirigeants de la région, c’est ce qu’ils font, dit-il, « nous devons préparer la paix ».
Ambongo a également fustigé le manque de volonté de la communauté internationale pour mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC.
Yvette Ditshima
Infos via CONGO PUB Online