C’est un choc et une douleur profonde pour la famille et les admirateurs de Marie Misamu. Alors qu’ils préparaient le dixième anniversaire de la disparition de la grande voix du gospel, ils ont découvert avec horreur que la tombe de l’artiste au cimetière de la Nécropole avait été profanée.
Le vol est ciblé et symbolique : la statue en bronze et les deux guitares métalliques, hommages à la carrière de la chanteuse, ont été arrachés. « Comment un cimetière soi-disant sécurisé peut-il laisser une telle chose se produire ? », s’indigne Ruth Misamu, la fille de l’artiste, sur sa page Facebook. Elle lance un appel à témoins pour retrouver ces objets à la valeur sentimentale inestimable.
Par la voix de son avocat, la famille a fermement condamné cet « acte odieux », rappelant le cadre légal qui réprime la profanation de sépulture. Cet événement tragique soulève des questions plus larges sur la protection du patrimoine mémoriel et le respect dû aux défunts en RDC.
Par Marius Bopenga
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