La 20e réunion de la CIRGL s’est ouverte à Kinshasa sur un constat sévère et un appel à la lucidité. Présidant les travaux, le ministre congolais de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, a tiré la sonnette d’alarme : l’organisation doit se réformer ou risquer l’obsolescence.
Dans un discours sans concession, le ministre a dénoncé pêle-mêle les « prolongations irrégulières des mandats » et la faible gouvernance du Secrétariat exécutif. Derrière les termes diplomatiques se cache une critique acerbe d’une machine bureaucratique qui semble fonctionner en déconnexion des réalités brûlantes du terrain.
Alors que la région saigne de conflits armés, de pillage de ses ressources et de violations de souveraineté, la RDC, en tant qu’hôte, rappelle à l’institution ses engagements fondateurs. Le message est clair : il est temps que la CIRGL passe des discours aux actes. L’avertissement solennel du ministre – « L’histoire interrogera les efforts fournis » – résonne comme un ultimatum avant le sommet des chefs d’État.
Par Pascal Kabeya
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