Dans le salon bleu du Palais de la Nation, lieu habituel des grandes décisions, l’atmosphère était chargée d’une gravité particulière ce mardi. Autour de la table historique en acajou, les partis de la majorité ont lancé un appel sans équivoque à la formation d’un « gouvernement de combat », alors que les combats s’intensifient dans l’Est.
Les déclarations choc
Bily Kambale (UNC), voix tremblante d’émotion, a martelé :
« Nous ne pouvons plus accepter que des enfants congolais meurent sous les balles rwandaises. Ce gouvernement doit être une arme de reconquête massive ! »

Guy Richard Malongo Bilamba (AFDC-A), plus mesuré mais tout aussi ferme, a insisté :
« Nous avons besoin non pas de politiciens, mais de stratèges militaires et d’experts en résilience sociale. Chaque portefeuille ministériel doit être une tranchée dans cette guerre. »
Une rhétorique martiale
Les interventions se sont succédé dans un crescendo patriotique :
- « Assez de discours, des actes ! » (cris venant de la délégation AAUNC)
- « Le temps des compromis est terminé » (note officielle remise au médiateur)
Scènes révélatrices
Pendant ces déclarations, plusieurs observateurs ont noté :
- L’absence notable des conseillers présidentiels habituels
- Des allers-retours inhabituels d’officiers supérieurs
- Un projecteur braqué en permanence sur la carte militaire de l’Est
Prochain round
Alors que la présidence promet une « décision rapide », l’opposition prévient déjà qu’elle « ne se laissera pas marginaliser ». La suite des consultations s’annonce explosive.
Par MN
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