Franck Diongo homme politique congolais et président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) a dressé lors de son point de presse un tableau sombre de la gestion du régime Tshisekedi, de bout en bout Franck Diongo est revenu sur sa vie lors de son arrestation le 20 juin 2023 jusqu’à sa libération le 15 juillet de la même année. En effet, le président du parti politique MLP a été interpellé par des hommes armés au croisement des avenues Kabinda et Huilerie.
Pour la petite histoire, avant son arrestation, Franck Diongo était dans un deuil à l’Hôpital du Cinquantenaire. Après avoir déposé sa gerbe de fleurs, Franck Diongo a quitté le lieu. C’est juste après que son arrestation est intervenue.
“J’ai été enlevé comme d’autres fois, de manière la plus arbitraire par la Garde Républicaine de Monsieur Tshilombo, en collaboration avec la police nationale congolaise ainsi que d’autres services de sécurité, en plein jour au niveau du croisement des avenues des Huileries et Kabinda, conduit avec violence et brutalité successivement à l’Inspection provinciale de la Police de Kinshasa, à la DEMIAP où j’ai passé plusieurs semaines, transféré par la suite à l’Auditorat de garnison de la Gombe, avant d’être nuitamment acheminé à la prison militaire de Ndolo où j’ai été incarcéré, et privé de ma liberté pendant plusieurs jours.” Précise-t-il.
Selon Franck Diongo, Il est inadmissible, dans un État qui se veut de droit, que l’autorisation de poursuivre un paisible citoyen soit engagée par le commandant de la Garde républicaine, entérinée et autorisée par le Président de la République.
L’opposant congolais et candidat Président Franck Diongo ajoute “j’étais le prisonnier personnel de monsieur Félix TSHOLOMBO qui a voulu l’élimination physique d’un opposant historique et charismatique à son régime, afin de l’écarter de l’élection présidentielle prochaine dont il est candidat”.
Par ailleurs, Franck Diongo fustige ce qu’il qualifie de l’instrumentation de l’armée. “Sous le règne de Félix Tshilombo, nous assistons à l’instrumentalisation des éléments de nos Forces armées, ceux de la Police nationale congolaise et des Services de sécurité. Nous assistons également à l’instauration d’une justice au garde à vous, qui, désormais, fait que, face aux faibles, le plus fort soit toujours le meilleur sans aucune forme de procès.” Ajoute-t-il
Concernant sa santé personnelle, l’homme n’est pas allé par le dos de la cuillère, il affirme avoir subi des perfusions sans son accord personnel et charge Félix Tshisekedi de tout mal qui lui arriverait “j’ai des ennuis de santé par le fait que lors de ma détention injustifiée à l’ex-DEMIAP, des éléments des renseignements militaires m’ont perfusé par deux fois sans mon consentement et en l’absence de mon médecin personnel, de mes avocats et des membres de ma famille. Pour les perfusions, ils ont utilisé des produits dont j’ignore ni la teneur, ni même l’origine, à la suite desquels je suis tombé malade.” Dit-il.
Et d’ajouter “Le régime en place est un régime de terreur, de prédation, de corruption et de répression qui arrive à la fin de son règne, car le peuple ne votera pas pour monsieur Félix TSHILOMBO en décembre de cette année, le monde doit savoir que s’il m’arrivait quelque chose de dramatique sur les plans sanitaire et sécuritaire, c’est Félix TSHILOMBO qui en sera responsable.”
Pour rappel, Franck Diongo avait été arrêté pour atteinte à la sûreté de l’État et détention illégale d’arme, après avoir passé 2 semaines à l’ANR puis transféré à la prison militaire de Ndolo, l’opposant Franck Diongo avait bénéficié d’une liberté provisoire le 15 juillet 2023.
vraies infos via CONGO PUB Online