Conformément à son potentiel énergétique dont 70% de l’offre mondiale du cobalt, la République Démocratique du Congo (RDC) attire l’attention de plusieurs géants miniers qui aspirent à investir dans ce secteur à l’heure de la transition énergétique.
Selon les informations relayées le 20 octobre 2023 par l’agence Bloomberg, il ressort que la compagnie minière Eurasian Resources Group (ERG) prévoit d’investir 800 millions de dollars pour remettre en service COMIDE, son exploitation de cuivre et de cobalt en République Démocratique du Congo (RDC).
D’après la même source, la construction de l’usine hydrométallurgique sera achevée en 2025.
Suivant les projections de la compagnie, au cours des deux premières phases d’exploitation, l’installation devrait produire annuellement 40.000 tonnes de cathodes de cuivre et 7.000 tonnes d’hydroxyde de cobalt. La production sera ensuite doublée, et pourra atteindre finalement 120.000 tonnes de cuivre.
Cette usine, une fois mise en place, pourrait contribuer à la réduction du taux de chômage qui, à ce jour, entrave l’épanouissement de plusieurs jeunes en République Démocratique du Congo.
En outre, l’usine contribuera fortement, en harmonie avec la vision du Gouvernement central, à booster la sphère économique congolaise, avec en toile de fond, la maximisation des recettes dans ce secteur clé.
Eurasian Resources est une joint-venture entre ses fondateurs (60%) et le Gouvernement Kazakhstan (40%). Le groupe possède plusieurs mines de cuivre et de cobalt en RDC et en Zambie.
Au mois de juin de l’année en cours, les activités de la compagnie ont été interdites par le Gouvernement congolais pour une durée de trois mois à cause de la pollution environnementale.
Flory Musiswa/Stagiaire
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