Devant Dieudonné Kamuleta Badibanga, l’AACRD, regroupement politique mené par Christophe Mboso N’kodia Puanga, ci-devant troisième personnalité de l’Assemblée nationale, tient ferme à barricader les portes de la Chambre basse à l’AAAP Tryphon Kin-Kiey Mulumba, proclamé provisoirement élu par la CENI, à Masi-Manimba. Le Nouvel Élan d’Adolphe Muzito Fumunsi a également contesté, devant la haute cour, les 10.600 voix glanées par le patron et seul journaliste du Soft et P-ca de la RVA. Nana Manwanina Kiumba, crie elle aussi au scandale !
La Cour constitutionnelle, siégeant en matière de contentieux des résultats aux élections législatives nationales, appelle, en effet, en audience publique, ce mercredi 15 janvier 2025, à partir de 11h00″, les affaires opposant, d’une part, Kawata Lemba du Nouvel Élan contre Kin-Kiey, et d’autre part, ce dernier face à l’Alliance des alliés de la convention pour la République et la démocratie (AACRD). Dans un récent numéro du Soft, Kin-Kiey a, comme par moqueries et espiègleries, repris noms et photos de tous les candidats malheureux, ceux qui ont réalisé moins de 1000 voix, moins de 400 et 100 voix. Le Nouvel Élan Kawata n’a pu mieux faire que 608 voix, selon la CENI. La centrale électorale est, elle même, trainée devant la haute cour, pour sinécure, prévarication, bref des élections en mode capharnaüm, par une autre candidate malheureuse, Nana Manwanina Kiumba, ex-ministre déléguée près du président de la République, dans le gouvernement Lukonde.
Et pourtant, sur la CENI et son président Denis Kadima Kazadi, le Soft, contrairement à ses articles-roquettes de fin 2023 quand Kin-Kiey comptait parmi les candidats tricheurs et écartés de ce fait des scrutins, louange dorénavant la centrale électorale. Le média de Kin-Kiey a pris dans ces dernières livraisons, pour argent comptant, les déclarations de Denis Kadima, selon lesquelles l’approche appliquée pour les législatives exceptionnelles à Masi et à Yakoma, “illustre que, pour nous, la transparence n’est pas un slogan, mais une réalité.
“Nous avons fait le choix de la transmission électronique des résultats, une innovation technologique en phase avec l’évolution de notre système électoral. Certains pourraient
s’interroger sur la transparence de cette approche. Chaque bureau de vote a produit des procès-verbaux remis aux témoins des partis politiques, leur permettant de vérifier les résultats affichés et publiés par la CÉNI (…) offrant à chacun la possibilité de s’assurer de la crédibilité et de la transparence du processus et aux candidats d’utiliser les procès-verbaux postés sur le site précité, afin d’appuyer leur thèse au moment du contentieux électoral devant la justice”.
Les crabes – totem fétiche de Masi, vont s’entre-dévorer ce mercredi, sur la place Royale, siège de la haute cour. Il sied, en effet, de rappeler qu’une requête en contestation des résultats des élections, n’est valable que si elle est couverte par le quitus de l’autorité morale du parti ou du regroupement politique. Autre élu contesté, Donald Sindani Kandambu de 4/AC, Action des acteurs pour l’amour du Congo, 8.808 voix selon la CENI. Faux, selon l’AACRD de Mboso. Il sied de rappeler que Masi–Manimba a, en effet, affiché un taux de participation de 37,81%, avec un nombre d’électeurs attendus de 442.383 pour 167.282 votants.
Ouragan via CONGO PUB Online