Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur Zénon Mukongo, représentant permanent de la RDC, a tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la crise sécuritaire dans l’Est du pays. Ses déclarations ont marqué la session consacrée à l’examen de la situation en République démocratique du Congo.
Accusations graves
Le diplomate congolais a révélé des informations troublantes : « Le Rwanda maintient actuellement plus de 50% de ses effectifs militaires sur notre territoire sans aucun accord bilatéral ». Il a qualifié cette présence de « violation flagrante » des chartes fondatrices de l’ONU et de l’Union africaine, rejetant catégoriquement l’argument de légitime défense avancé par Kigali.
Appel à l’action
Mukongo a exigé :
- L’application immédiate de la résolution 2773 du Conseil de sécurité
- Des sanctions accrues contre le Rwanda
- La fin du soutien rwandais au M23
Le présentant permanent de la RDC auprès des Nations-Unies insiste sur l’urgence d’appliquer dans toutes les rigueurs les dispositions de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité pour mettre fin aux violences et protéger les populations civiles dans les régions affectées.
Cette résolution exige notamment le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et la cessation immédiate des hostilités par le M23.
Par Basengezi Ntomo, correspondant à Goma
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