Le Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, a été auditionné mercredi par le Conseil national de sécurité (CNS) dans le cadre d’un dossier non encore rendu public. Contrairement à certaines informations relayées sur les réseaux sociaux et par une presse à sensation, il n’a jamais été placé en état d’arrestation et est rentré chez lui librement dans la soirée du jeudi.
Une confusion volontaire entre audition et arrestation
Certains médias et comptes en ligne ont affirmé à tort que Kashal avait été « arrêté », alimentant des spéculations sur une éventuelle mise en cause judiciaire. Or, le CNS n’est pas une institution judiciaire et ne dispose ni de cachot ni de pouvoir d’incarcération.
« Le problème, c’est la qualité du journalisme dans ce pays. On confond des petites choses : être auditionné ne vaut pas être arrêté, surtout par un service qui n’a aucune compétence pénale », déplore une source proche du dossier.
Un journalisme sensationnaliste et dangereux
Cette désinformation illustre un phénomène récurrent en RDC : la recherche du buzz au détriment de la rigueur.
- Certains médias transforment une simple convocation administrative en scandale judiciaire.
- Lorsque l’intéressé est libéré sans poursuite, les mêmes acteurs crient à la « justice malade », alors qu’il s’agissait simplement d’une audition normale.
- Cette pratique diffamatoire expose les journalistes à des plaintes en calomnie, avant qu’ils ne se présentent ensuite comme des « victimes de la répression ».
Miguel Kashal de retour à ses fonctions
Après cette séance de travail au CNS, le DG de l’ARSP a repris ses activités sans contrainte. Les raisons de son audition restent floues, mais aucune charge judiciaire n’a été retenue contre lui à ce stade.
Une mise au point nécessaire pour rétablir les faits et rappeler l’importance d’un journalisme responsable.
Par Marc Etumba, correspondant à Kinshasa
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