La commission temporaire chargée d’auditionner les membres du bureau de l’Assemblée nationale visés par des pétitions a vivement réagi ce samedi aux informations faisant état de « fausses signatures » dans la pétition visant le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.
Dans une déclaration ferme, les membres de la commission qualifient ces allégations de « fabriquées de toutes pièces » et dénoncent une manœuvre de désinformation « cousue de fil blanc » destinée à discréditer leurs travaux.
Un démenti catégorique
La commission rejette avec la plus grande fermeté l’information relayée par certains médias et réseaux sociaux selon laquelle « au moins vingt-cinq fausses signatures » auraient été identifiées parmi les signataires de la pétition. « Cette information est entièrement infondée », insistent les membres de la commission.
Des auditions apaisées
Contrairement au climat de tension médiatique entretenu autour de cette affaire, la commission assure que ses travaux se déroulent dans « une totale sérénité ». La séance d’audition de ce vendredi 19 septembre, qui a réuni les pétitionnaires et le président Vital Kamerhe, se serait tenue dans un « esprit démocratique constructif et sans incident majeur ».
Une détermination inébranlable
Face à ce qu’elle perçoit comme une « campagne d’intoxication », la commission affirme que ces manœuvres n’affecteront en rien sa détermination à mener à bien sa mission avec « impartialité, indépendance et intégrité ».
Les membres de l’instance se disent « plus que jamais focalisés » sur leur mandat qui est de conduire des auditions équitables dans le respect des droits de toutes les parties.
Contexte controversé
Ce démenti intervient dans un contexte particulièrement tendu à l’Assemblée nationale, où la pétition contre Vital Kamerhe a créé de vives tensions politiques. Des sources proches du bureau de l’Assemblée avaient fait état cette semaine d’anomalies significatives dans les signatures, alimentant la polémique.
La commission temporaire entend ainsi clore ces spéculations et promet de poursuivre ses travaux « en toute tranquillité » avant de rendre ses conclusions « sur la base des faits et éléments recueillis, à l’exclusion de toute pression médiatique ou politique ».
L’issue de cette affaire reste attendue avec intérêt dans les milieux politiques kinois, où elle est perçue comme un test pour la stabilité institutionnelle du pays.
Par Marius Bopenga
CONGO PUB Online