Le Conseil des ministres de la République démocratique du Congo a été informé du projet de création du Fonds social de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC SA), comme moyen de restauration de la paix sociale, d’après le compte-rendu de la 60ème réunion consulté samedi par l’ACP.
« Le vice-Premier ministre, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, a présenté au Conseil la note d’information relative à la problématique de la création du Fonds social de la Société nationale des chemins de fer du Congo( SNCC SA). (…) Il a démontré la nécessité impérieuse de mettre en place un mécanisme institutionnel durable, efficace et performant, capable de soutenir les agents, d’apaiser le climat social et d’accompagner efficacement la réforme de l’entreprise par la création d’un fonds social », a-t-on lu.
Selon la source, cette entreprise publique, stratégique pour la mobilité nationale, fait face à des difficultés structurelles et sociales persistantes qui compromettent son bon fonctionnement d’une part, et d’autre part, connaît un vieillissement marqué de son personnel dont près des deux tiers, soit environ 3.695 agents, sur un effectif total de 5.781, sont éligibles à la retraite.
La SNCC SA poursuit, entre autres objectifs, d’assurer la prise en charge progressive de la dette sociale d’entreprise. En particulier, les financements des retraites et indemnités dues afin de répondre aux obligations légales et de restaurer la confiance du personnel envers l’institution, renforcer la protection sociale des agents et cadres à travers des mécanismes de prévoyance, d’assistance et de secours adaptés aux réalités socio-économiques et aux contraintes physiologiques des travailleurs.
Ses objectifs sont aussi de faciliter le renouvellement et la stabilisation du personnel, par la mise à la retraite effective des agents éligibles et le rajeunissement des effectifs, garantissant ainsi la continuité et l’efficacité du service ferroviaire.
En complément, la ministre du Portefeuille a soutenu cette démarche et a indiqué qu’à travers un plan de réforme structurant et la mise en place des mécanismes de suivi permanent, une solution globale de gestion de passifs sociaux des entreprises publiques du portefeuille de l’État pourrait être mise en place.
ACP