La bataille pour la présidence de l’Assemblée nationale s’annonce serrée. Jean Baudouin Mayo, figure de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), a jeté son chapeau dans la ring, mais sa candidature s’accompagne d’une charge violente contre ses détracteurs au sein de son propre parti.
C’est une candidature qui n’a rien d’une simple formalité. En annonçant sa succession à Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale, Jean Baudouin Mayo a déclaré la guerre à ses adversaires internes.
Sur les réseaux sociaux, le député de l’UNC n’a pas mâché ses mots, fustigeant des « mercenaires » et des « Brutus » qu’il accuse d’avoir trahi le parti. Son message est clair : il se présente comme le candidat légitime pour reprendre le flambeau et empêcher que d’autres n’« usurpent » le nom de l’UNC.
Cette annonce, teintée d’un vif règlement de comptes, promet une campagne électorale tendue au Parlement. Fort de son expérience d’ancien ministre et de parlementaire chevronné, Mayo tente de s’imposer par la force dans la course pour le perchoir, mais les luttes intestines qu’il révèle pourraient bien compliquer sa trajectoire.
Par Pascal Kabeya
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