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Coopération : l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote veut investir au Congo- Kinshasa dans les secteurs minier et agricole
L’homme d’affaires nigérian, Aliko Dangote a réitéré sa détermination d’investir dans les secteurs minier et agricole. Il l’a dit lors de l’audience leur accordée, jeudi 08 février, avec l’ex président nigérian Olusegun Obasanjo par le président de la République Félix Tshisekedi au Palais de la Nation.
« Il était important que j’aborde la question avec le Président Tshisekedi pour avoir sa bénédiction. », a-t-il dit.
Au sortir de la rencontre, l’ancien président Obasanjo s’est exprimé en ces termes : « C’était un entretien amical. Il s’agissait de féliciter le Président Tshisekedi pour sa réélection et la qualité de la cérémonie d’investiture. Je venais aussi le mettre au courant des progrès réalisés dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council », a indiqué M. Obasanjo.
« Enfin, il s’agissait de voir dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council, qui permet le rapprochement, la facilitation et l’intégration économique entre nos pays, comment on pourrait tirer profit d’un de nos plus grands investisseurs Aliko Dangote », a rajouté l’ancien Président nigérian.
OPINION IN GO via CONGO PUB Online
Benjamin Netanyahu balaie les espoirs de trêve, vers une « guerre perpétuelle » à Gaza ?
La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.
Dans un discours à la télévision, Benjamin Netanyahu a déclaré, mercredi 7 février, avoir ordonné à l’armée de « préparer » une offensive terrestre sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza, où s’entassent 1,7 million de Palestiniens, dont de nombreux déplacés ayant fui le nord de l’enclave.
Alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouvait en Israël pour discuter d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas – sa concrétisation était même espérée dans les prochains jours dans les milieux diplomatiques –, le chef du gouvernement israélien a opté pour la poursuite de la guerre.
Faisant fi de la pression américaine pour accepter une trêve et des suppliques des familles des 136 otages toujours retenus à Gaza qui le pressent d’arrêter les combats, il a assuré que « la victoire sur le Hamas » était « une affaire de mois ». Benjamin Netanyahu dit refuser de se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien qui ne ferait que « mener à un autre massacre », après celui du 7 octobre, perpétré sur le sol israélien.
Le Premier ministre fait-il simplement monter les enchères pour imposer ses conditions dans les négociations, ou bien craint-il d’être affaibli politiquement s’il accepte de signer un accord avec un le mouvement islamiste palestinien qu’il a promis d’éradiquer ?
Interrogé sur l’antenne anglophone de France 24, Yossi Mekelberg, membre associé du groupe de réflexion Chatham House, basé à Londres, se montre surpris par le ton adopté par Benjamin Netanyahu, rappelant que la guerre dure depuis quatre mois et que le Hamas continue de se battre – et même de tirer encore, certes occasionnellement, des roquettes vers le territoire israélien.
« Netanyahu ne parle pas seulement de victoire contre le Hamas, il dit aussi qu’il veut écraser ce mouvement palestinien, souligne-t-il. Il doit définir ce qu’il entend par ‘victoire’, et plus encore, ce qu’il compte faire après un tel résultat dont, pour l’instant, on ne prend pas le chemin sur le terrain ».
Le gouvernement israélien, et plus particulièrement le Premier ministre Benjamin Netanyahu, « n’est manifestement pas enclin à accepter un quelconque compromis ou accord de cessez-le-feu pour le moment », juge de son côté Hugh Lovatt, chercheur au sein du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du Conseil européen des relations étrangères (ECFR).
« Le problème est que Netanyahu dit qu’il n’acceptera rien de moins que l’éradication totale du Hamas, rappelle-t-il. Dès les premiers jours de la guerre, son gouvernement a défini, du moins publiquement, une série d’objectifs qu’il ne peut pas atteindre militairement. C’est en totale contradiction avec ce que des responsables politiques et militaires israéliens disent, parfois en public, à savoir qu’Israël ne sera pas en mesure d’éradiquer le Hamas. En définissant des objectifs irréalistes, Netanyahu s’est acculé lui-même. Ce faisant, il ne permet pas à l’opinion publique et politique israélienne d’évoluer dans une direction qui pourrait commencer à permettre des concessions ».
Quel plan pour l’après-guerre ?
En plus d’avoir fixé des objectifs inatteignables, Hugh Lovatt considère que le gouvernement israélien, paralysé par « des contradictions idéologiques » entre les membres d’extrême droite de la coalition de Netanyahu et ceux qui sont plus centristes, n’a pas été en mesure de présenter un plan cohérent pour l’après-guerre à Gaza.
Alors que des ministres extrémistes prônent le retour à Gaza des colons, évacués par le gouvernement d’Ariel Sharon en 2005, et « l’émigration » des Gazaouis vers l’Égypte voisine, le ministre de la Défense Yoav Gallant a présenté début janvier un plan excluant toute « présence civile israélienne »…
« Cette question bloque les pourparlers indirects entre le Hamas et Israël, insiste-t-il. Le gouvernement israélien a clairement indiqué qu’il voulait reprendre les combats à Gaza une fois la trêve terminée, afin d’éradiquer le Hamas, alors que le mouvement palestinien fait pression pour qu’un cessez-le-feu permanent soit mis en place après cette pause ».
« Finalement, ce que le Premier ministre israélien dit et promet, c’est la poursuite d’une guerre perpétuelle à Gaza, et il le fait probablement aussi pour sa propre survie politique, explique-t-il. Cette survie politique dépend dans une large mesure de la poursuite de la guerre. Une fois celle-ci terminée, il est tout à fait clair, et je pense qu’il y a un consensus au sein du système politique israélien sur ce point, le Premier ministre sera éjecté du pouvoir en cas d’élections ».
Hugh Lovatt poursuit : « Une fois qu’il ne sera plus aux affaires, il sera vulnérable aux enquêtes judiciaires en cours contre lui [Benjamin Netanyahu fait face à des accusations de corruption, NDLR] ».
Il devrai aussi rendre des comptes sur les défaillances sécuritaires ayant permis au Hamas et à ses alliés de mener les attaques du 7 octobre qui ont fait au moins 1 200 morts en Israël. Le 25 octobre, le Premier ministre israélien a admis que les failles ayant conduit à ces attaques seraient examinées « après la guerre ».
Frustrations américaines
Jeudi, un nouveau cycle de pourparlers indirects entre le Hamas et les Israéliens s’est ouvert au Caire, avec la médiation de l’Égypte et du Qatar.
Hugh Lovatt explique qu’en coulisses, l’administration américaine a augmenté la pression sur le gouvernement israélien pour que ce dernier commence non seulement à avancer vers une désescalade, ou au moins vers une nouvelle phase de la guerre à Gaza et vers un cessez-le-feu.
« L’administration américaine essaie de développer un plan portant sur ce qui se passera à Gaza après la fin des combats, et c’est la question centrale, poursuit Hugh Lovatt. Mais il y a manifestement beaucoup de tensions en coulisses et de frustrations côté américain, comme ont pu l’illustrer assez symboliquement les conférences de presse séparées de Netanyahu et de Blinken », organisées mercredi en Israël.
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Les experts estiment qu’une offensive terrestre contre Rafah éloignerait durablement toute perspective de trêve, en raison notamment des répercussions et du bilan humain qu’une telle opération pourrait engendrer – le bilan de la guerre à Gaza s’élève déjà à 27 840 morts, selon le ministre de la Santé du Hamas.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a prévenu qu’un assaut sur Rafah « augmenterait de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire ».
« Sur les 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza, qui sont à l’origine et en grande partie des réfugiés, près de 1,7 million sont déjà déplacés, puisque les Israéliens leur ont demandé de se rendre dans des endroits sûrs, y compris à Rafah, rappelle Yossi Mekelberg. Si une opération de grande envergure ayant pour objectif l’éradication du Hamas est menée dans cette zone, il faudra donc le traquer au milieu de cette population. Je n’ose imaginer le nombre de victimes civiles que cela pourrait provoquer et c’est là l’un des grands dangers de cette initiative. »
Yossi Mekelberg n’écarte pas l’hypothèse qu’il puisse s’agir d’une tactique de négociation de Benjamin Netanyahu dans sa guerre des nerfs avec le Hamas : amener toutes les parties à repenser les termes et conditions présentés jusqu’à présent.
« C’est peut-être un vœu pieux de ma part, confie-t-il, mais si ce n’est pas une tactique, nous pouvons probablement nous attendre au plus lourd bilan quotidien établi depuis le début de la guerre. »
FRANCE 24 via CONGO PUB Online
Élections 2023 : « Il y a lieu de poursuivre Miru Systems pour la très mauvaise qualité de ses cartes d’électeurs » (Ensemble)
Dans les lignes de sa déclaration finale lue ce mardi 06 février après deux jours de conclave sur les consultations post-électorales, le parti Ensemble pour la République appelle aux poursuites judiciaires contre la société sud-coréenne Miru Systems chargée de la production de kits électoraux dans le cadre du contrat avec la CENI.
Ce parti politique évoque comme motif la mauvaise qualité des cartes d’électeurs produites en marge des élections générales de décembre 2023.
‘‘Il y a lieu de poursuivre Miru Systems pour la très mauvaise qualité de ses cartes d’électeurs au regard des sommes mises à sa disposition dans son appel d’offre », peut-on lire dans cette déclaration.
Cette formation politique de Moïse Katumbi exige également :
- l’arrestation immédiate de tous les responsables dans la chaîne logistique de la CENI, du sommet jusqu’aux gardiens d’entrepôts, ayant été impliqués dans la gestion des DEV ;
- l’arrestation des personnes citées dans la liste des détenteurs illégaux de DEV;
- l’ouverture des enquêtes contre les membres de la CENI pour faire la lumière sur la distribution des DEV ainsi que des kits d’enrôlement découverts auprès des membres de la famille politique de Felix
Tshisekedi ; - des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds alloués à la CENI à l’occasion de ces élections.
Josué Bengbazo
ACTU 30 via CONGO PUB Online
AXIAN Investment renforce sa présence en Afrique et se développe en Inde
(AXIAN ) – AXIAN Investment, investisseur corporate de premier plan engagé dans le soutien aux start-ups africaines, annonce des investissements dans le capital de deux nouvelles entreprises. Avec Bfree, AXIAN confirme sa volonté de continuer d’investir au Nigéria. Le deal signé avec Revfin, une plateforme de prêt innovante en Inde, est le dernier d’une série d’investissements directs stratégiques réalisés ces derniers mois. A travers ces investissements, AXIAN continue de jouer un rôle pour dynamiser l’écosystème entrepreneurial et l’innovation en Afrique, parfaitement aligné avec la vision du PNUD qui a récemment lancé l’initiative ‘Timbuktoo’ à Davos.
Bfree (Nigeria)
Basée au Nigeria, Bfree propose une solution digitale pour diminuer les provisions pour risques des banques, des instutions de microfinance et des fintechs en utilisant des outils performants de scoring et l’intelligence artificielle.
Revfin (Inde)
Revfin propose une plateforme digitale entièrement intégrée pour financer les véhicules électriques légers. Avec pour ambition de devenir une des plus grandes sociétés de financement en Inde, Revfin a mis en place une solution disruptive afin d’aider les populations à faibles revenus à accéder à la mobilité. Leur réponse innovante, développée localement, leur a permis de devenir une société phare du secteur et de devenir le partenaire privilégié de grands distributeurs tel qu’Uber.
PERSPECTIVES 2024
Comptant désormais 18 start-ups dans son portefeuille CVC, AXIAN Investment poursuitsa stratégie ancrée sur le long terme et finalise actuellement d’autres prises de participation avec desstart-upstout aussi innovantes, soutenant ainsi l’objectif d’impact positif et de valeurs partagées du Groupe. Pour 2024, AXIAN Investment prévoit une croissance et une innovation continues au sein de l’écosystème des start-ups africaines et jouera un rôle clé pour le soutenir. Les opérations avec Bfree et Revfin s’inscrivent dans une série d’investissements stratégiques visant à élargir le portefeuille d’AXIAN Investment. Au cours de 2023, le CVC a intégré dans son portefeuille les start-ups suivantes :
Traction Apps (Nigeria)
Basée au Nigéria, Traction Apps est une plateforme de paiement intégrée offrant des crédits, des solutions business et des services financiers. AXIAN Investment est fier de soutenir Traction Apps, leader dans l’accompagnement des commerçants africains
i’SUPPLY (Egypte)
i’SUPPLY est une société du secteur de la santé en Égypte, transformant la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique grâce à une plateforme intégrée et fiable. AXIAN Investment voit un avenir prometteur dans ce modèle qui permet une livraison rapide de médicaments, en moins de 24 heures. Il donne davantage d’autonomie aux pharmacies et améliore l’accès à une large gamme de médicaments.
Dawa Mkononi (Tanzanie)
Dawa Mkononi est une startup tanzanienne du secteur de la Health Tech, spécialisée dans la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique. Avec une place de marché intégrée, la société assure un accès et une livraison rapide de médicaments auprès des officines. AXIAN Investment voit un potentiel dans ce modèle » light » et soutient cette entreprise dans la transformation de la logistique.
Bosta (Egypte et Arabie Saoudite)
En Egypte et en Arabie Saoudite, Bosta s’appuie sur la technologie pour optimiser les chaînes de livraison. AXIAN Investment reconnait la valeur stratégique de cette plateforme contribuant à améliorer efficacement les mouvements de marchandises.
Hassane Muhieddine, CEO du pôle AXIAN Financial Services, a déclaré :
» Nous poursuivons notre stratégie initiale en investissant dans l’écosystème prometteur de la tech en Afrique. Nos investissements en 2023 témoignent de notre engagement à soutenir des initiatives innovantes qui adressent les défis cruciaux du continent et dans le monde. Nous croyons au potentiel de ces start-ups à avoir un impact durable, et nous nous réjouissons de pouvoir développer nos partenariats dans les années à venir « .
A PROPOS D’AXIAN INVESTMENT
AXIAN Investment est mandaté pour gérer les investissements du groupe AXIAN à la fois dans des fonds de Private Equity et Venture Capital, mais aussi dans le capital de jeunes entreprises du secteur technologique en Afrique. A travers ses deux activités, AXIAN Investment va soutenir, directement et indirectement, des entreprises à différents stades de maturité. Présent dans 68 pays et 225 entreprises fin 2023, dont 34 pays et 103 entreprises en Afrique, AXIAN Investment se positionne comme un investisseur africain de premier plan.
A PROPOS DU GROUPE AXIAN
AXIAN est un Groupe panafricain présent dans 14 pays et spécialisé dans 5 secteurs d’activité à fort potentiel de croissance : télécoms, services financiers, énergie, immobilier et open innovation. AXIAN agit en partenaire de la transformation socio-économique des pays dans lesquels il opère. Avec l’ensemble de ses 7500 collaborateurs audacieux et passionnés, il s’assure systématiquement de l’impact durable et positif de ses activités sur le quotidien de millions d’africains. Le Groupe AXIAN fait partie de l’initiative Global Compact des Nations Unies et s’engage à intégrer ses 10 principes au cœur de ses stratégies et activités, présentes et futures. En savoir plus sur AXIAN : www.axian-group.com
AGENCE ECOFIN via CONGO PUB Online
RDC : Miguel Kashal présente le plan d’actions de l’ARSP auprès du Président Tshisekedi
Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, a été reçu en audience par le Président de la République. Il lui a présenté le rapport d’activités à mi-parcours ainsi que le plan d’actions de cet établissement public en vue d’accompagner le premier pilier de du deuxième mandat de Félix Tshisekedi, à savoir la création des emplois.
Rangée derrière la vision du Chef de l’Etat, l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé s’engage à poursuivre les efforts déjà entamés pour la création d’une classe moyenne véritablement congolaise.
Au cours de l’audience lui accordée par le Président de la République, le Directeur Général de l’ARSP a fait savoir au Président Félix Tshisekedi que tout le travail abattu par le personnel de cet établissement public au cours de ces derniers mois repose sur l’accès des entrepreneurs congolais aux marchés . Ceci aura pour effet direct la création d’emplois et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes qui constitue le premier pilier de son nouveau quinquennat
« Nous sommes venus présenter un rapport partiel au Chef de l’État, la sous-traitance doit être à capitaux majoritairement congolais. J’ai dit à toutes les entreprises en RDC qu’elles doivent savoir qu’on devrait se mettre d’accord sur ce point. L’accès aux marchés des entrepreneurs congolais préoccupe au plus haut niveau le Chef de l’État. La chaîne de valeur des ressources naturelles doit être une participation majoritairement congolaise. La Loi n’exclut pas les expatriés parce qu’elle parle de 49 % pour les expatriés et 51% pour les nationaux. Mais chose grave, on constate qu’il y a certaines sociétés qui veulent toujours continuer avec cette exploitation abusive des congolais. Cette époque est révolue, plus rien ne sera plus comme avant, nous allons remettre de l’ordre dans ce secteur. », a expliqué le Directeur Général de l’ARSP.
Et d’ajouter : « Nous avons reçu la bénédiction du Chef de l’État pour pouvoir remettre de l’ordre dans ce secteur et c’est de cette manière que nous allons développer notre pays. 8 milliards de dollars qui s’évaporaient, cette histoire doit changer. Cet argent doit rester dans le pays au travers la chaîne de valeur et être diffusé dans la population à travers les entreprises à capitaux majoritairement congolais. », a martelé Miguel Kashal.
Au sujet du bilan à mi-parcours présenté, le Directeur Général de l’ARSP a évoqué toutes les actions initiées notamment le contrôle dans tous les secteurs d’activités économiques, la vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance, le renforcement du partenariat avec le secteur privé.
Il faudrait noter que les indicateurs du travail abattu par l’ARSP sont plutôt en constante amélioration passant de 3.500 entreprises sous-traitantes enregistrées à plus de 14.000 en une année de travail seulement. Ce qui constitue un record jamais battu.
Le gendarme de la sous-traitance ne compte pas baisser les bras durant ce deuxième mandat.
Nadine FULA
ZOOM ECO via CONGO PUB Online
Une ONG accuse la Tunisie d’expulser massivement des migrants subsahariens
Les militants de la cause migratoire tirent la sonnette d’alarme au sujet des expulsions massives et des arrestations arbitraires en Tunisie, où les autorités voient arriver de plus en plus de migrants qui tentent la traversée de la Méditerranée entre ce pays d’Afrique du Nord et l’Europe.
Lundi, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux a accusé le gouvernement de mener une campagne de répression contre les migrants au détriment des préoccupations humanitaires, « pour satisfaire le chantage européen et assurer un flux constant de soutien financier et logistique ».
L’organisation a déclaré dans un communiqué que des témoignages indiquaient que la situation était devenue particulièrement grave autour des frontières de la Tunisie avec la Libye et l’Algérie, ainsi qu’autour de la deuxième ville la plus peuplée du pays, Sfax, qui est un point d’arrêt courant pour les migrants souhaitant traverser la Méditerranée.
L’organisation non gouvernementale a déclaré que les migrants de Sfax, qui se trouve à 188 km de l’île italienne de Lampedusa, font régulièrement l’objet d’arrestations arbitraires et de violences. Beaucoup voient leurs biens détruits.
Ce traitement ne se limite pas aux migrants qui entrent en Tunisie sans autorisation, mais s’étend aux réfugiés, aux étudiants et aux travailleurs.
Elle a déclaré avoir reçu des rapports fréquents d’expulsions massives à travers les frontières algérienne et libyenne. En Algérie, les migrants ont notamment été déportés dans le désert, quelles que soient les conditions météorologiques. Dans la Libye déchirée par la guerre, les expulsions conduisent souvent les migrants à se retrouver dans des centres de détention gérés par des groupes armés.
Les autorités tunisiennes ont déclaré que de petits groupes de migrants avaient été repoussés au-delà des frontières désertiques du pays, mais ont contesté les informations faisant état d’abus et d’expulsions systématiques.
Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux a imploré le gouvernement de mettre fin aux expulsions, d’offrir un refuge aux migrants et de mettre à jour les lois afin de permettre aux sans-papiers d’obtenir un statut légal.
« La souveraineté ne s’obtient pas en intimidant les groupes vulnérables et en recourant à des lois obsolètes et à des circulaires discriminatoires, mais plutôt en lançant des politiques nationales qui garantissent la dignité, les droits et les libertés de tous les êtres humains », a déclaré le Forum.
La Tunisie fait l’objet d’une surveillance accrue quant à la manière dont elle traite les migrants. Selon le HCR, plus de 97 000 personnes ont traversé la Méditerranée de la Tunisie vers l’Italie en 2023. Les groupes de migration tunisiens estiment qu’il y a entre 20 000 et 50 000 migrants subsahariens dans le pays.
Les autorités tunisiennes reçoivent une aide financière de l’Europe pour la police des frontières. Le pays a négocié un accord d’aide d’un milliard d’euros (1,1 milliard de dollars) en juillet, qui comprenait une promesse de 105 millions d’euros (110 millions de dollars) réservés à la migration.
Malgré cette aide, le président Kais Saied a insisté sur le fait que la Tunisie ne deviendrait pas le « garde-frontière » de l’Europe et qu’elle n’accepterait pas les migrants dont les politiciens européens, y compris les leaders de la droite en pleine ascension, ne veulent pas.
L’année dernière, M. Saied a été accusé de racisme après avoir déclaré que la présence de migrants d’Afrique subsaharienne faisait partie d’un « plan criminel visant à modifier la composition démographique du pays ».
AFRICA NEWS via CONGO PUB Online
CENI : les résultats provisoires de l’élection présidentielle Bureau de Vote par Bureau de Vote deja disponibles
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, Bureau de Vote par Bureau de Vote, sont déjà disponibles. C’est ce que renseigne la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, et ce, conformément à l’article 71, alinéa 4 de la loi électorale.
Pour découvrir ces résultats, il suffit de cliquer sur le lien ci htps://www.ceni.cd, au niveau national. Ces résultats comprennent également les 5 pays à l’étranger, à savoir, l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis et la France et par province, par circonscription électorale, par Site de vote et par Bureau de vote.
La procédure à suivre est de la suivante : Les résultats s’affichent d’abord par candidat globalement sur l’ensemble du territoire national ou par pays. Pour connaître les résultats de 26 candidats à l’élection présidentielle par pays ou par province, il suffit de cliquer sur l’un de 5 pays à gauche, ou cliquer sur la province sur la carte de la RDC.
À l’intérieur de chaque province, les résultats sont présentés par circonscription électorale (à sélectionner) et à l’intérieur de chaque circonscription par Site de vote (Par Site de Vote, les résultats obtenus par chaque candidat s’affichent par Bureau de vote (à choisir en se servant des lettres A, B, C, D) qui correspondent à chaque Bureau de vote.
Par KM
OBJECTIF INFO via CONGO PUB Online
En Ukraine, une loi sur l’armée envisage d’abaisser l’âge de la conscription de 27 à 25 ans
En Ukraine, le Parlement est en train d’étudier une loi, dont l’objectif est de réformer le système de conscription dans le pays et de mettre sur pied un programme de mobilisation afin d’attirer dans les rangs de l’armée un demi-million d’Ukrainiens dans les mois à venir. L’enjeu est de première importance, l’armée ukrainienne manque de soldats sur la ligne de front, elle peine à remplacer les pertes sur le champ de bataille, mais aussi à permettre aux soldats qui se battent depuis deux ans de rentrer dans leurs familles.
L’Ukraine a besoin de mobiliser en 2024 entre 450 000 et 500 000 soldats. L’armée ukrainienne compte actuellement 850 000 hommes.
Or, selon des estimations assez fiables, 70 000 soldats auraient été tués depuis le début de l’invasion, et 120 000 blessés. L’autre problème, c’est qu’il faut à tout prix organiser des rotations et puis créer de nouvelles brigades pour espérer vaincre l’armée russe.
Le souci, c’est que les gens qui avaient une vraie motivation pour se battre l’ont fait en 2022 : ils sont sur le front, ou ils sont morts, pour certains. Et désormais, il faut créer un cadre législatif qui permette de mobiliser large, d’augmenter les recrues, mais en trouvant un équilibre délicat, dans une société démocratique, entre la force de la loi et le respect des libertés individuelles.
Un débat en cours sur le futur de l’armée
En substance, la loi sur la conscription étudiée par le Parlement prévoit d’abaisser de 27 à 25 ans l’âge minimal de la conscription, réformer les centres de recrutement, qui sont un enfer bureaucratique, augmenter les sanctions pour les réfractaires, qui seraient privés de permis de conduire ainsi que du droit à acheter un bien immobilier et l’on évoque également une durée maximale du service de 36 mois, alors qu’actuellement, elle est illimitée. Mais on ne sait pas encore quelles idées parmi celles-là seront retenues par le Parlement.
Maintenant, plusieurs experts estiment qu’il faudrait aussi des mesures incitatives, comme une augmentation des salaires, ou bien une meilleure prise en compte des compétences professionnelles des recrues dans leur affectation, afin d’avoir plus de soldats volontaires.
Une loi impopulaire, Zelensky prudent
Ce projet de loi ne passe pas bien dans la population pour deux raisons. Tout d’abord, le président Zelensky refuse d’assumer la responsabilité d’une loi potentiellement impopulaire, et il donne le message que cette mobilisation n’est pas politique, mais une demande qui provient de l’armée.
Par ailleurs, des personnalités de la majorité présidentielle ont émis d’autres scénarios : par exemple, une exemption de conscription pour les individus payant des impôts élevés, ou qui feraient un don au budget. D’autres ont évoqué un tirage au sort, comme aux États-Unis pendant la guerre du Vietnam. Ces idées ont créé une forte polémique, beaucoup estimant que cela équivaut à une discrimination envers les pauvres, et que pour échapper aux tranchées, il suffit de payer.
RFI via CONGO PUB Online
Ituri : les FARDC récupèrent 7 localités des mains des miliciens CODECO à Djugu
Au total, 7 localités, qui étaient sous contrôle des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) ont été récupérées, depuis le samedi 17 juin dernier, par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au niveau du village Petro situé dans le territoire de Djugu, en Ituri.
C’est le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, qui l’a annoncé à la presse. Il a fait savoir que ces localités sont passées sous le contrôle de l’armée après une opération menée dans cette zone. Il a indiqué q’un bastion des CODECO figure parmi les entités récupérées.
« Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont lancé des opérations contre le groupe armé CODECO, auteur des massacres de nos populations en territoire de Djugu. C’est lors du lancement de cette opération, sous la conduite du général-major Nyembo Abdallah, que les FARDC ont récupéré 7 localités jadis sous contrôle des CODECO« , a-t-il expliqué.
Tout en saluant cette action menée par l’armée, le lieutenant Jules Ngongo a annoncé la poursuite des opérations contre les miliciens CODECO et autres groupes armés.
Entre-temps, le porte-parole de l’armée en Ituri a demandé à la population de toujours collaborer avec l’armée loyaliste, en dénonçant tout mouvement suspect pour contribuer à l’éradication de l’insécurité.
Gloire Kamandi/Butembo
ACTU 30 via CONGO PUB Online