Le directeur général du Cadastre Minier (CAMI), Popol Mabolia Yenga, a adressé un avertissement sans équivoque aux détenteurs de droits miniers et de carrières, les sommant de se conformer à leurs obligations légales concernant le commencement des activités d’exploitation.
Dans un communiqué rendu public et relayé par Eco24.CD, M. Mabolia a rappelé les dispositions impératives des articles 387 alinéa 1er et 391 alinéa 1er du Règlement Minier. Ces textes stipulent que les titulaires doivent fournir les preuves du commencement effectif des travaux dans les délais légaux, faute de quoi la validité de leurs droits sera remise en cause.
Le patron du CAMI a constaté avec inquiétude que de nombreux titulaires, pourtant inscrits sur les listes officielles transmises à la Direction des Mines, n’ont toujours pas respecté cette obligation. Il a alerté sur les conséquences graves d’une telle négligence, notamment la possible perte de leurs droits miniers, un risque souvent sous-estimé dans un secteur déjà très réglementé.
Insistant sur le caractère crucial de cette démarche, le CAMI a souligné que le début des travaux dans les délais impartis n’est pas une simple formalité, mais une condition essentielle au maintien de la validité des titres miniers.
Cet avertissement s’inscrit dans la volonté affichée des autorités de renforcer la rigueur dans la gestion du secteur minier et de mettre fin aux pratiques spéculatives qui consistent à détenir des titres sans les mettre en valeur.
Par Marius Bopenga
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