La Régie des Fourrières et de Contrôle Technique des Véhicules de Kinshasa (RFCK) annonce la fermeture immédiate et sans condition de toutes les fourrières privées illégales opérant dans la capitale.
Cette décision fait suite à un incident tragique survenu le 9 octobre dernier sur l’avenue de la Libération, près de la salle Ave Maria, où une opération d’enlèvement de véhicule a dégénéré en affrontements mortels.
Dans un communiqué rendu public, le directeur général de la RFCK, Joseph Kasinzi Mafolo, a déploré les « dérives et actes d’anarchie » observés dans ce secteur, précisant que « seuls les véhicules arborant le logo officiel de la RFCK sont autorisés à effectuer les opérations de remorquage et d’enlèvement ».
Réactions et exigences de justice
Au-delà de cette décision administrative, la tragédie a révélé une problématique plus profonde. Le policier décédé lors des affrontements a été victime d’une justice populaire, comme le montrent clairement les vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux.
Les images circulant massivement permettent d’identifier formellement les auteurs de cet homicide. Ce cas s’inscrit malheureusement dans une tendance inquiétante où la justice populaire tend à se substituer à la justice institutionnelle.
Il est impératif que :
- La justice se saisisse immédiatement de cette affaire
- Les auteurs identifiés soient arrêtés et traduits en justice
- Des poursuites sévères soient engagées pour cet homicide
Appel au respect des institutions
La RFCK rappelle qu’elle reste la seule entité habilitée à gérer les fourrières et le contrôle technique des véhicules dans la capitale, et invite la population à signaler toute activité suspecte.
Parallèlement, cet événement tragique souligne l’urgence d’un renforcement du système judiciaire pour mettre fin à l’impunité et garantir que justice soit rendue par les institutions légitimes, et non par la foule.
Par Pascal Kabeya
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