À l’occasion d’Octobre Rose, mois de sensibilisation au cancer du sein, le Dr Nénette Lukau, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital général de référence de Bumbu, a dressé mercredi à Kinshasa une liste exhaustive des facteurs favorisant cette maladie.
Parmi les principaux risques figurent l’âge, les antécédents familiaux, les facteurs hormonaux, une ménopause tardive, une alimentation déséquilibrée et la sédentarité. La spécialiste a également pointé du doigt l’utilisation abusive de pilules contraceptives et de produits cosmétiques aux compositions chimiques complexes.
« À partir de la quarantaine, toutes les femmes doivent se faire dépister chaque année. Seuls les examens peuvent confirmer ou infirmer un diagnostic », a-t-elle insisté, précisant les modalités : l’échographie mammaire pour les 15-39 ans et la mammographie pour les 40 ans et plus.
Le Dr Lukau a expliqué que le traitement pouvait passer par une intervention chirurgicale si la tumeur est détectée précocement, suivie d’une analyse anatomopathologique.
« Les filles qui utilisent des crèmes pour maintenir leurs seins debout s’exposent à des risques. » La mise en garde du Dr Nénette Lukau est claire. Rencontrée à Kinshasa, la gynécologue dresse un tableau complet des facteurs, parfois méconnus, qui favorisent le cancer du sein.
Au-delà de l’hérédité : les dangers du quotidien
Si les antécédents familiaux et l’âge sont des risques bien connus, la médecin insiste sur des facteurs comportementaux : la prise abusive de pilules contraceptives chez les jeunes femmes, l’utilisation de produits cosmétiques aux formules chimiques douteuses, une alimentation déséquilibrée ou le manque d’activité physique.
Alors que la cause exacte du cancer du sein reste inconnue, le thème d’Octobre Rose cette année encourage le dépistage et la prévention, soulignant que l’action précoce augmente significativement les chances de guérison.
Par Marius Bopenga
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