Le vice-gouverneur de la province de la Tshopo, Didier Lomoyo Iteku, a lancé jeudi 8 août, la troisième phase de la campagne de vaccination des enfants contre l’épidémie de la poliomyélite. Au moins 842 426 enfants âgés de 0 à 59 mois sont attendus.
Cette campagne est organisée avec l’appui des partenaires techniques et financiers du Gouvernement dont l’OMS, l’UNICEF, GAVI et autres. Elle se déroule dans les 23 zones de santé de la Tshopo du 8 au 10 août.
Cinq cas de type variant 2 ont été enregistrés dans cette province. Et selon le docteur Juvénal Mukuta, représentant des partenaires financiers et techniques de la RDC, il n’existe pas de traitement curatif pour cette épidémie si ce n’est que la vaccination :
« La vaccination de routine avec la couverture vaccinale élevée dans toute la communauté, la surveillance de qualité des cas de paralysie flasque aiguë, l’organisation de campagne de riposte de qualité en cas d’épidémie, la présente campagne s’inscrit dans l’une de ces stratégies ».
Le médecin chef de division provinciale de la santé, Dr Bienvenue Ikomo Italo, rappelle que la stratégie adoptée pour cette campagne est le porte-à-porte. Il demande aux parents de recevoir les vaccinateurs.
« Les vaccinateurs accompagnés des relais communautaires passeront de porte-à-porte pour administrer les deux gouttes de vaccin orale de polio pour protéger tous les enfants contre cette maladie qui rend infirme toute la vie », conseille-t-il.
En vue de sa réussite, le vice-gouverneur de province, Didier Lomoyo Iteku sollicite l’implication et l’engagement de tout le monde, notamment les parents, les leaders communautaires ainsi que les autorités pour la mobilisation et la réussite cette campagne.
Santé
Afrique du Sud : Ramaphosa maintient son projet de loi santé
Malgré les désaccords au sein du gouvernement de coalition sud-africain, le président Cyril Ramaphosa avance dans la mise en œuvre du projet de loi instaurant une couverture santé universelle.
Signé par le chef d’État Cyril Ramaphosa en mai dernier juste avant les élections en Afrique du Sud, le projet de loi se base sur une refonte majeure du système à deux vitesses de l’Afrique du Sud.
« Nous avons souligné la valeur sociale et économique de soins de santé abordables, accessibles et de qualité, disponibles de manière égale pour tous les Sud-Africains », a déclaré Ramaphosa dans un discours prononcé mardi soir, lors d’une réunion politique de l’ANC.
Le ministre de la Santé a déclaré que la section du texte qui décrit les mécanismes de transition serait mise en œuvre « immédiatement ».
La transition comprend la création de comités consultatifs et la modification d’autres lois relatives à la santé pour les mettre en conformité avec la nouvelle couverture santé.
Les partisans de ce projet parlent d’un changement générationnel visant à inverser les inégalités qui remontent à l’époque de l’apartheid. Mais, les grandes compagnies d’assurance maladie locales, estiment que le modèle de financement proposé ne fonctionnera pas.
L’un des opposants au projet de loi est le parti Alliance démocratique, qui dirigeait autrefois l’opposition, mais a désormais rejoint l’ANC dans un gouvernement de coalition.
Le leader du parti John Steenhuisen, a déclaré le mois dernier que le projet de loi continuait d’être un point de friction pour le nouveau gouvernement.
AFRICA NEWS via CONGO PUB Online
RDC – Recrudescence de la variole du singe : MSF appelle tous les acteurs à s’investir dans la riposte
La République démocratique du Congo fait face à la recrudescence de l’épidémie de MPox depuis plus de deux ans, indique Médecins sans frontières dans son communiqué de presse.
D’après cette organisation internationale de la santé,
les choses se sont aggravées ces derniers mois, avec une explosion du nombre de cas, une mutation entraînant une transmission interhumaine du virus et la notification de cas suspects dans certains sites des personnes déplacées au Nord-Kivu.
À en croire, le docteur Louis Albert Massing, coordonnateur médical de MSF en RDC, la maladie est reconnue comme endémique dans 11 des 26 provinces du pays, mais le nombre de cas est en forte augmentation depuis plus de deux ans, ce qui a amené les autorités sanitaires à déclarer une épidémie au mois de décembre 2022.
Selon lui, le nombre de cas a triplé en 2023, avec plus de 14.600 cas suspects notifiés et 654 décès. Mais en 2024, la situation s’est encore aggravée. De janvier à la mi-juillet, plus de 12.300 cas suspects ont été notifiés, et 23 provinces affectées.
À en croire le coordonnateur médical de MSF, l’accélération de l’épidémie est inquiétante, d’autant plus qu’une mutation génétique a été identifiée dans la province du Sud-Kivu, avec désormais une transmission d’humain à humain, ininterrompue depuis des mois. Cela n’avait pas encore été identifié avec la souche du bassin du Congo, contrairement à celui d’Afrique de l’Ouest, à l’origine de l’épidémie mondiale de 2022.
En outre MSF, exprime ses inquietudes du fait que la maladie a été enregistrée dans les camps de déplacés autour de Goma, au Nord-Kivu, où l’extrême densité de la population rend la situation très critique, et où les risques d’explosion sont réels vu les énormes mouvements des populations dans et en dehors de la RDC.
Selon MSF, dans certaines communautés, la maladie est perçue comme étant liée à des pratiques mystiques ou de sorcellerie complique aussi l’adhésion aux mesures de santé publique.
Au regard de la situation, MSF appelle à une mobilisation de tous les acteurs afin de s’investir dans la riposte, et que les populations les plus à risque soient protégées au plus vite par la vaccination.
S’agissant du vaccin contre le MPOX, d’après MSF, la RDC a validé deux vaccins et essaie de s’approvisionner, mais jusqu’ici, il n’ya pas de vaccins disponibles. Des négociations sont en cours avec certains pays des zones prioritaires, dans l’espoir que les choses se debloqueront le plus vite et qu’une quantité suffisante de vaccins sera effectivement fournie au pays pour pouvoir agir dans les principaux foyers épidémiques.
Face à la multiplication des foyers épidémiques, MSF dit mettre en place des interventions pour appuyer le ministère de la Santé dans la prise en charge des patients. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois : des interventions d’urgence avaient déjà été menées en 2021 dans la province du Mai-Ndombe, puis en 2023 et début 2024 dans la province de l’Equateur.
Dans l’état actuel des choses, pour MSF les priorités doivent être non seulement multisectorielles mais aussi adaptées à chaque contexte. En attendant, l’arrivée de vaccins, il faut qu’un maximum de partenaires appuient les autres aspects clés du contrôle de l’épidémie comme l’analyse en laboratoire, la surveillance, l’appui à l’isolement et l’auto-isolement, la sensibilisation.
Moloway Jaël
ACTU 30 via CONGO PUB Online
L’Organisation mondiale de la santé alerte sur la polio à Gaza
Ça fait plus de 25 ans qu’il n’y a pas eu de cas de polio dans les Territoires palestiniens occupés. Mais cela pourrait changer. La découverte du virus dans les eaux usées de l’enclave inquiète les humanitaires. Aucun cas humain n’a pour le moment été officiellement enregistré. Mais le risque d’une épidémie n’est plus très loin.
Avant la guerre, le taux de vaccination contre la polio flirtait avec les 90 % à Gaza. Depuis, comme pour toutes les autres maladies, il s’est effondré. Moins de la moitié des hôpitaux de l’enclave sont encore en état de marche. Et encore, très partiellement. Pour beaucoup de Gazaouis, les rejoindre n’est tout simplement pas possible. Comme il n’est pas possible de se prémunir efficacement contre une contamination à la polio, une maladie qui se propage par les eaux souillées.
« Quand on connaît les difficultés d’accès à l’eau à Gaza, ça va être très compliqué pour les gens de suivre les recommandations de base de lutte contre la maladie. Se laver les mains, boire de l’eau propre… nous explique le Dr Yadil Saparbekov, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la région. Ce n’est pas possible quand vous vivez dans des abris où il y a un WC pour 600 personnes ou que vous avez entre un litre et demi et deux litres d’eau par personne et par jour. »
The detection of variant poliovirus type 2 in Gaza’s sewage water is deeply alarming. During my recent visit, I witnessed the immense suffering of children. They absolutely cannot be exposed to further risks. Polio can cause paralysis and death, especially among unvaccinated…
— HananBalkhyحنان بلخي (@HananBalkhy) July 19, 2024
Si rien n’est fait pour contenir une probable épidémie, le risque d’une propagation de la polio à Gaza et au-delà des frontières de l’enclave est élevé, dit l’OMS. D’autant plus que d’autres maladies transmissibles circulent, comme l’hépatite A.
Cela fait des mois que les humanitaires préviennent qu’à terme, les civils risquent plus de mourir de maladies que de la guerre à Gaza. Avec ou sans polio, c’est peut-être déjà le cas.
RFI via CONGO PUB Online
Maniema : Près de 10 cas de MonkeyPox dont 1 décès notifiés à Lubutu
La province du Maniema est touchée par l’épidémie de MonkeyPox ou variole de singe. Au moins 9 cas dont 1 décès ont été notifiés depuis début juillet en cours, à l’hôpital général de référence de Lubutu.
L’information est rapportée à la presse, ce jeudi 18 juillet 2024, par le médecin directeur de cette structure de santé, le docteur Fiston Kaleba.
Il précise que ces cas viennent de la zone de santé de Lubutu-centre, mais aussi des aires de santé voisines, dont celle de Mundo ayant une forte prévalence de cette maladie contagieuse.
Le Dr Fiston Kaleba sollicite l’appui en médicaments afin d’assurer la bonne prise en charge des malades.
« Nous demandons à nos autorités de nous venir en aide surtout par l’appui en médicaments et le service accrédité du ministère qui est l’INRB de venir nous aider dans le diagnostic des cas parce que la réalité du milieu est que quand on a les cas de MonkeyPox à l’hôpital, ça veut dire dans la communauté il y en a beaucoup parce que la majorité vit avec la maladie à la maison », a-t-il plaidé.
Il a, par ailleurs, exhorté les habitants de Lubutu à se rendre à l’hôpital une fois qu’ils présentent des symptômes de la fièvre plus les éruptions cutanées, pour permettre de couper la chaîne de transmission.
Prince Mwembo/Maniema
ACTU 30 via CONGO PUB Online
Kinshasa : Trois établissements hospitaliers dotés des kits médicaux digitaux par l’ANICNS
Le directeur général de l’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique (ANICNS), Jean Thierry Kalombo, a remis, vendredi 12 juillet, des kits médicaux digitaux à trois structures hospitalières de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Il s’agit du Centre Mère et Enfant de Ngaba, de l’hopital général de Lufungula ainsi que du Centre de Santé de Lufungula.
Cette dotation est intervenue après une ronde qu’il a effectuée en compagnie de son adjoint, mais aussi de quelques agents dans ces différents établissements médicaux.

Selon le directeur général de l’ANICNS, ces équipements vont permettre l’implémentation des premiers modules du Système d’Informations Hospitalier (SIH) liés à la gratuité de la maternité et la prise en charge des soins des nouveau-nés.
« Ces kits digitaux, composés des ordinateurs et logiciels de gestion hospitalière, viennent compléter d’autres outils déjà dotés aux établissements pour accélérer leur digitalisation et améliorer l’accès aux soins et services, la qualité des données de santé et la promptitude des décisions dans toute la pyramide sanitaire conformément à la vision du chef de l’État, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en matière de santé publique », a déclaré Jean-Thierry Kalombo, DG ANICNS.
À l’en croire, cet appui digital va contribuer à l’amélioration de la gestion globale des établissements sanitaires, l’accès aux services et soins de santé et devra garantir la portabilité du Dossier Patient Informatisé.
À noter que cette initiative de l’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique (ANICNS) est financé sur fonds propre du gouvernement congolais et prévoit s’étendre progressivement dans d’autres provinces de la RDC, mais aussi impliquer plus d’une centaine d’établissements hospitaliers de la ville de Kinshasa, en collaboration avec de la Division provinciale de la santé.
Josué Bengbazo
ACTU 30 via CONGO PUB Online
Maniema : l’hôpital Heal Africa lance la réparation gratuite de personnes souffrant de fentes labiales
L’hôpital Heal Africa, en partenariat avec l’ONG Smile Train et la division provinciale de la santé du Maniema, a lancé vendredi 12 juillet, la campagne d’opération et de réparation gratuite des personnes souffrant de malformations congénitales, communément appelée « Bec de Lièvre » ou « Fente Labiale ».
Ces opérations de réparation gratuites, qui se dérouleront sur une semaine, sont effectuées par une équipe de chirurgiens de Heal Africa venus de Goma, assistée par l’équipe de l’hôpital général de Kindu.
Les responsables de l’hôpital Heal Africa demande aux autorités et notables de la province de sensibiliser les personnes concernées, afin qu’elles se rendent massivement à l’hôpital général pour bénéficier de ces soins gratuits.
Selon le chirurgien docteur Kabuyaya Kakule, cette campagne vible les malades âgés de trois ans et plus:
« Cette réparation cible les enfants à partir de trois mois. Et nous allons prendre à partir de cet âge-là jusqu’à l’âge adulte parce que l’objectif c’est de remettre le sourire sur leurs visages, et de réduire la stigmatisation dont ils sont victimes dans la communauté, et de faciliter leur intégration sociale, scolaire et dans les activités gouvernementales« .
Marie Kitete a parcouru près de 500 kilomètres avec sa fille pour bénéficier de soins dans la ville de Kindu. Elle est venue du territoire de Kongolo.
Marie voit en ces opérations, une opportunité de donner à sa fille un lendemain meilleur, loin des stigmatisations. Si elle a décidé de parcourir une si longue distance pour saisir cette chance, c’est parce qu’elle dit ne pas avoir les moyens nécessaires pour financer le traitement de son enfant.
Aujourd’hui, elle se dit heureuse de voir son enfant débarrassée de sa malformation, mais elle avoue qu’elle avait peur lorsqu’elle était conduite au bloc opératoire :
« J’ai parcouru près de 480 kilomètres de Kongolo vers Kindu pour venir soigner ma fille. L’opération est réussie, l’’enfant est sortie du bloc en bon état. J’avais tellement peur quand elle était là-bas, je n’avais même pas l’espoir, mais tout s’est passé à merveille ».
C’est en toute confiance que Daniel Nrarabu, la dizaine révolue, attend son tour. Elle est certaine que tout ira bien; au vu des résultats obtenus pour les autres patients.
Ces interventions chirurgicales se déroulent dans le bloc opératoire moderne construit et équipé par Moïse Katumbi, opposant politique et président du parti Ensemble pour la République.
Pour la journée du vendredi 12 juillet, plus de 5 patients ont été déjà opérés.
RADIO OKAPI via CONGO PUB Online
La destruction des structures sanitaires par les milices freine la lutte contre la tuberculose en Ituri
Plus de 11 800 cas de tuberculose dont 336 décès ont été enregistrés en 2023 dans la province de l’Ituri. Cette maladie continue de se propager dans cette région à la suite notamment de difficultés d’accès aux structures sanitaires dont la plupart ont été incendiées ou détruites par les groupes armés.
Ces informations ont été livrées mercredi 10 juillet par le Programme lèpre et tuberculose au cours d’une matinée scientifique à l’Université Shalom de Bunia.
Selon le coordonnateur de ce programme, Dr Justin Mukonkole la difficulté d’accès aux structures sanitaires dont la plupart ont été incendiées ou détruites par les groupes armés est la principale cause de propagation de cette maladie.
Une forte prévalence de cette maladie est observée dans les zones minières qui représentent environ 50 pourcents des patients, affirme le coordonnateur du Programme lèpre et tuberculose. Il s’agit des zones de santé de Bambu, Nizi, Mangala, Mongbwalu, dans le territoire de Djugu, Bunia et Rwampara, dans le territoire d’Irumu et Nia Nia à Mambasa.
Parmi les patients, il y a environ 1200 enfants.
Le docteur Justin Mukonkole précise que le nombre de malades ne cesse de croitre à cause de difficultés d’accès aux soins.
Selon lui, plusieurs structures sanitaires de prise en charge des malades sont détruites ou incendiées par les milices. D’autres ne sont pas opérationnelles à cause de la persistance de l’insécurité.
Par ailleurs, il demande à la population de se faire dépister pour stopper la propagation de cette pathologie en Ituri.
Il précise que la prise en charge de cette maladie est gratuite dans toutes les 36 zones de santé en Ituri qui disposent de stocks de médicaments.
RadioOkapi via CONGO PUB Online
RDC : 300% d’augmentation des avoirs des prestataires de l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe grâce à la gratuité de la maternité
En vue de s’enquérir de l’évolution ainsi que de la qualité de l’offre fournie en termes de couverture santé universelle dans son axe « Gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né », le Coordonnateur du Conseil National de la Couverture Santé Universelle (CNCSU), Dr Polydor Mbongani Kabila, a effectué, le lundi 8 juillet 2024, une descente à Kinshasa dans trois (3) établissements de soins de santé accrédités pour la mise en oeuvre de ce programme lancé par le Président Félix Tshisekedi depuis le 5 septembre 2023. Il s’agit du Centre de santé militaire de Ndolo, de l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe ainsi que le Centre hospitalier privé Biopharma.
Lors de cette visite aux allures d’une inspection, il était question de faire l’état de lieux de la mise en oeuvre de « la gratuité de la maternité et les soins néonataux avec tous les incubateurs ».
Protection financière garantie
Lors de cette visite, plusieurs femmes enceintes interrogées se disent satisfaites de cette mesure instaurée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Tour à tour, les différents Médecins directeus de trois institutions sanitaires ont noté quelques avancées liées à la baisse sensible du taux de mortalité maternelle et infantile.
« Nous avons enregistré des avancées par rapport aux taux de mortalité que nous avions avant cette mesure. À ce jour, spécifiquement sur la question de la mortalité infantile, on peut l’estimer à 5%, en baisse par rapport aux chiffres d’avant que nous avons eus », a déclaré Dr Catherine Akele, Médecin Directeur de l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe.

« Les avoirs des prestataires de l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe ont augmenté de 300% grâce au programme de gratuité de la maternité et des soins néonataux », a-t-elle témoigné avec joie.
Le même constat a été évoqué au Centre hospitalier Biopharma.
Pour Dr Daniel Bashombe, Médecin Directeur cette institution hospitalière privée, le programme de la gratuité de la maternité a soulagé de nombreuses femmes enceintes qui jadis étaient parfois emprisonnées dans les hôpitaux par manque de moyens.
« Nous félicitons la vision du Chef de l’État pour la prise en charge des femmes enceintes et des nouveaux-nés, ce qui a vraiment répondu au besoin de la population », a-t-il noté.
« Nous pouvons affirmer qu’actuellement, il n’y a plus de retard dans la prise en charge des femmes enceintes et l’accompagnement des nouveaux-nés », a souligné Dr Daniel Bashombe.
Bien qu’en termes de protection financière, le bilan reste positif, au niveau du Centre de santé militaire de Ndolo par exemple, il s’observe quelques défis de nature à doucher les efforts entrepris. Ce qui nécessite l’intervention imminente des autorités.
Les coupures d’électricité, le manque d’eau ainsi que le retard concernant le ravitaillement en médicaments et équipements sont autant des problèmes qui minent le fonctionnement du Centre de santé militaire de Ndolo.

D’après une récente étude, il faudrait mobiliser jusqu’à 4 milliards de dollars pour garantir la Couverture santé universelle en République Démocratique du Congo.
Pour le Coordonnateur du Conseil National de la Couverture Santé Universelle, Dr Polydor Mbongani Kabila, « le pays a atteint son objectif en termes de protection financière ».
Au terme de sa visite, Dr Polydor Mbongani Kabila s’est déclaré satisfait des témoignages et avis récoltés sur terrain.
« Le rapport que nous avons reçu tant des prestataires de santé que des femmes enceintes trouvées sur place, c’est qu’il y a eu une prise en charge adéquate », a-t-il déclaré.
Face aux défis soulevés par les prestataires de santé de l’hôpital de Ndolo, le Coordonnateur du CNCSU, Dr Polydor Mbongani Kabila, a promis de redoubler d’efforts pour tout mettre au point.
« Le pays est en train de travailler pour améliorer la qualité en identifiant quelques défis tels que posés au Centre hospitalier Ndolo », a avancé le Coordonnateur du Conseil National de la Couverture Santé Universelle (CNCSU).

Pour lui, la situation du Centre de santé militaire de Ndolo fait partie des urgences auxquelles le Gouvernement doit absolument répondre pour offrir un environnement sanitaire de qualité aux bénéficiaires.
Flory Musiswa/Stagiaire
ZOOM ECO via CONGO PUB Online
RDC : au moins 410 cas de décès dus au monkey pox en 6 mois
Au moins 410 personnes ont trouvé la mort, depuis janvier dernier, sur 8 000 cas de monkey pox ou variole de singe, à travers la RDC.
Le Directeur du Programme national de lutte contre le monkey pox (PNLM), Dr Shungu Lushima a livre ces chiffres, mercredi 19 juin, à Radio Okapi.
Il a fait savoir que cette pathologie touche actuellement presque toutes les provinces du pays.
Dr Shungu Lushima a dit fonder son d’espoir sur la vaccination, après que le ministère de la Santé a homologué deux vaccins dont l’arrivée est prévue dans les prochains jours.
« Il y a l’extension de cas de maladies un peu partout. Ce mois ici ça éteint Lualaba pour la première fois, au Nord-Kivu et au Kongo Central. On peut vacciner tout le monde évidemment mais on va commencer là où se trouvent plusieurs cas. Les démarches sont en cours pour le nouveau vaccin que le ministre a autorisé. On attend l’arrivé de ce vaccin », a-t-il souligné.
Ce médecin a demandé à la population d’être calme et d’éviter de consommer les animaux trouvés morts mêmes les animaux domestiques.
Il a par ailleurs conseillé a ceux qui ont des éruptions cutanées de consulter les médecins.
L’année passée la RDC avait connu environ 14 000 cas de monkey pox.
RADIO OKAPI via CONGO PUB Online