La société d’intelligence stratégique « Congo Nde » [ le Congo d’abord], une structure composée d’intellectuels congolais de tous les domaines, a fait remarquer le vendredi 1er novembre à Kinshasa que la sécurité en RDC et au-delà de ses frontières est un enjeu majeur pour développer le pays et la région des Grands Lacs.
« Pour régler définitivement le problème de l’Est de notre nation, nous avons pu d’abord identifier les causes racines qui font que cette insécurité dure malgré les différentes initiatives sur le plan national, régional ou international pour y amener des réponses. Lorsque nous allons dans les réflexions stratégiques, c’est important de gérer stratégiquement toutes ces recommandations avec tous les acteurs, les gouvernants, la société civile, la population pour que cette stratégie puisse être intégrée dans cette globalité et apporter des résultats concrets », a déclaré Pierre Fwelo, secrétaire permanent de Congo Nde.
Il a rappelé que les actions que sa structure doit amener vise à amener le Congolais à s’approprier son leadership, son rôle géostratégique et ses ressources, sa nation et son peuple.
« Nous devons davantage à l’intérieur, dans le cœur de tous et de chacun pour nous approprier de ce bien commun qu’est notre nation », a-t-il conclu.
Parmi les têtes d’affiche de cette structure citoyenne, on peut citer le sénateur honoraire Didier Mumengi.
Société
Ituri : Plus 100 otages des ADF libérés par la coalition FARDC-UPDF
Au total, 118 otages des Forces démocratiques et alliées (ADF/MTM) ont recouvré leur liberté, le jeudi 31 octobre 2024, suite à une pression des éléments de la coalition FARDC-UPDF dans partie Est de la chefferie de Walesse-vokutu en territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri.
Selon Christophe Munyanderu, coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH), antenne d’Irumu, ces désormais ex-otages ont été libérés grâce au bombardement des positions ADF par la coalition FARDC-UPDF dans cette zone.
« Sont au total, 118 civils libérés des mains des terroristes ADF. C’était après le bombardement des positions des rebelles ADF se trouvant dans la forêt située à l’Est de la chefferie de Walesse-vokutu par les éléments de la coalition FARDC-UPDF. Nous saluons cette intervention de ces deux forces », explique-t-il.
Tout en saluant cette intervention de la coalition FARDC-UPDF, la Convention pour le respect des droits de l’homme demande à la population de collaborer avec ces deux forces, en dénonçant tout mouvement suspect. Cela, pour contribuer au retour de la paix.
L’armée confirme cette information par le biais du lieutenant colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola 1 grand Nord. Elle fait savoir que les 118 otages sont entre les mains des services de sécurité.
Gloire Kamandi/Butembo
ACTU 30 via CONGO PUB Online
Inondations à répétition à Kinshasa : Alexis Gisaro bientôt à la barre pour s’expliquer
Une question orale avec débat est adressée au ministre des Infrastructures et grands travaux, Alexis Gisaro. Ce, suite aux inondations à répétition dans la ville province de Kinshasa. Le député national Amisi Makutano, initiateur de cette question l’a déposée ce mardi 22 octobre 2024.
A l’en croire, les inondations sont dues aux travaux bâclés de drainage et de curage des caniveaux.
Les questions adressées par Amisi Makutano contre Alexis Gisaro sont celles-ci :
- Pourquoi votre ministère et les établissements publics sous tutelle n’ont d’intérêt que pour la construction des voiries, mais non pour le drainage et l’assainissement faisant partie de vos attributions spécifiques ?
- A quand la sécurisation des populations riveraines contre les catastrophes dues aux mauvaises constructions occasionnant les inondations ?
- Que faut-il à votre ministère pour constater la mauvaise image véhiculée pour le pays trempé dans l’eau à travers l’une des institutions majeures : le Parlement ?
- Avec les éboulements des terres ayant occasionné plusieurs destructions des habitations des paisibles citoyens, où en sommes-nous avec les programmes de drainage et de lutte antiérosive ? À qui la responsabilité de l’indemnisation des riverains pour les pertes enregistrées ?
- Pourquoi le non achèvement des travaux par les entreprises de construction recrutées n’est pas sanctionné malgré le taux supérieur de décaissement ?
Objectif info via CONGO PUB Online
L’histoire parrait incroyable, mais vraie. Un homme se présentant comme député national et de fois sénateur a été démasqué, lundi 21 octobre à l’hôtel Béatrice de Kinshasa, lors d’une rencontre entre les élus du peuple.
Israël Bongo Lord, c’est son nom, siegait à l’hémicycle étant élu du peuple et élu des élus sans avoir le mandat de la population, à finalement été pris la main dans le sac.
Cet imposteur a déjoué tous les systèmes de surveillance du Palais du peuple pour prendre part aux plénières organisées depuis le début de cette législature.
Sur les resaux sociaux, l’on peut voir monsieur Israël Bongo Lord prendre part aux plénières aux côtés d’autres députés nationaux, discuté avec eux, accordé des interviews aux journalistes, passé en revue les policiers commis à la sécurisation du Palais du peuple, rencontré même le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), pour signer un partenariat d’un projet de modernisation de Kinshasa, d’après nos sources.
En dehors de se faire passer comme élu du peuple, il se vante également d’être un prophète capable de produire des miracles.
Cette histoire fait froid au dos, car elle intervient au moment où la République démocratique du Congo fait face à une agression de la part du Rwanda via le M23. Imaginez que cet homme plongé dans le chômage, être recruté par les ennemis du pays pour infiltrer nos institutions.
Aux autorités tant civiles et militaires d’ouvrir l’oeil et le bon pour démasquer d’autres imposteurs qui envahissent entre autres, nos institutions sans qualité ni mandant.
MF
Objectif Info via CONGO PUB Online
Judith Suminwa appelle les enseignants grévistes à faire preuve de patriotisme
La Première ministre, Judith Suminwa, appelle les enseignants grévistes à faire preuve de patriotisme et à reprendre les cours.
Elle a lancé cet appel lors d’un entretien avec la presse kinoise, publié vendredi 11 octobre, dans le cadre des 100 jours de son gouvernement.
Judith Suminwa a recommandé aux enseignants d’éviter de pénaliser les enfants, qui risquent une année blanche.
« Je pense qu’une certaine dose de patriotisme est importante pour ne pas laisser nos enfants à l’abandon et leur permettre au moins d’aller à l’école », a-t-elle conclu.
Elle a également abordé plusieurs questions d’actualité, notamment la sécurité dans l’Est du pays, ainsi que la grève des enseignants des écoles publiques lancée au lendemain de la rentrée scolaire.
Les enseignants en grève réclament une augmentation de leurs salaires, qu’ils souhaitent voir augmentés jusqu’à 500 dollars par mois. En réponse à cette demande, Judith Suminwa a rappelé l’existence d’une commission paritaire entre le Gouvernement et les syndicats enseignants. D’après la cheffe du gouvernement, un consensus avait été trouvé au sujet des paliers progressifs pour répondre les revendications des enseignants.
« Ce que je dis, c’est qu’il y a eu une commission paritaire sur laquelle le banc syndical et le banc gouvernemental se sont mis d’accord. On a bien indiqué la problématique que nous avions. On s’est mis d’accord sur un certain nombre de pas qu’on va faire d’un point de vue financier », a-t-elle déclaré.
Elle a souligné que son gouvernement, bien que nouvellement en place, avait déjà fait preuve de « bonne volonté » en abordant la question du salaire des enseignants dans le cadre d’un budget qu’il avait hérité du précédent gouvernement. Judith Suminwa a ajouté que des efforts supplémentaires seraient faits une fois le nouveau budget approuvé par le Parlement.
RADIO OKAPI via CONGO PUB Online
Cour des comptes : les résolutions de la 1ère session du Conseil supérieur seront remises au chef de l’État (Jimmy Munganga)
La Cour des comptes a achevé vendredi 10 octobre, les travaux de la toute première session extraordinaire de son Conseil supérieur. Cette réunion, qui s’est étalée sur cinq jours, a permis aux membres de l’institution d’examiner les dossiers des magistrats concernant les promotions et les mises à la retraite, conformément à l’article 51 de la loi organique.
Lors de cette dernière journée, l’accent a été mis sur l’adoption du rapport général de la session. Les résolutions adoptées seront transmises, après avis de l’assemblée nationale, au chef de l’État, en sa qualité de magistrat suprême. Ce dernier devra ensuite signer les ordonnances présidentielles afférentes.
Dans son mot, Jimmy Munganga, 1er président de la Cour des comptes, a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement des travaux.
« Le magistrat suprême m’a laissé entendre que dans sa stratégie de lutte contre la corruption et les antivaleurs qu’elle traîne derrière elle, il a placé sa confiance dans notre institution. En outre, Il a martelé qu’il n’interfère et n’interférera jamais dans les atributions des autres institutions en général et dans celles de la Cour des comptes en particulier, reconnaissant ainsi son indépendance en tant qu’institution supérieure de contrôle des finances et des biens publics en République Démocratique du Congo », a déclaré le premier président de la Cour des comptes.
Par ailleurs, J. Munganga a souligné que les sujets abordés avaient, été discutés avec rigueur et en toute liberté.
« Cinq jours durant, vous avez abattu un travail de titan pour examiner en toute responsabilité tous les points inscrits à l’ordre du jour. Recevez mes sincères félicitations pour cet exploit », a-t-il dit aux membres du Conseil supérieur.
Et d’ajouter : « Je nous exhorte donc à davantage d’intégrité et d’assiduité dans notre travail de juge financier, dernier rempart dans la protection des deniers et des biens publics. L’assainissement de l’environnement de la gestion des finances et des biens publics doit demeurer notre leitmotiv dans notre travail de chaque jour ».
Cette session marque une étape significative dans le fonctionnement de la Cour des comptes, renforçant ainsi son rôle dans le système judiciaire du pays. Elle devra aboutir, entre autres, au recrutement du nouveau personnel (magistrats et administratifs), à la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge requis, à la célébration des magistrats retraités ainsi qu’à la promotion des magistrats répondant aux critères.
James Arjoun M.
ACTU 30 via CONGO PUB Online
Christian Lusakueno confirme sa plainte mais condamne la manière de l’arrestation du journaliste Lokala
« Je condamne toutes les arrestations qui violent la dignité humaine », a réagi mardi auprès de l’ACP le journaliste Christian Lusakueno, fondateur de la célèbre radio congolaise Top-Congo, après l’interpellation musclée, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux du journaliste Patrick Lokala dans sa résidence de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Si j’ai porté plainte en juillet contre 3 personnes,, c’est parce que mon combat de toujours est pour le respect de la forme et du fond, autant pour la pratique de la justice que du journalisme », a indiqué M. Lusakueno. « J’espère que ma plainte va permettre de faire éclater la vérité sur ce dont on m’avait injustement accusé », a-t-il conclu
Il sied de noter que quelques journalistes de Kinshasa à leur tête Peter Tiani ont demandé la radiation de Christian Lusakueno de la corporation lors d’un point de presse tenu à Kinshasa, et ces derniers ont annoncé des actions pour exiger la libération du journaliste Patrick Lokala.
MN
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Parquet de grande instance de la Gombe : Une trentaine de prisonniers se sont évadés du cachot
Selon des sources judiciaires il y a eu évasion hier soir au cachot du parquet de grande instance de la Gombe.
En effet , au moins 30 détenus ont réussi à s’échapper de cette maison carcérale. Les faits se sont produits autour de 21h00. « Un détenu malade s’était évanoui. Alertés, les gardes ont ouvert la porte afin de l’évacuer et tenter de le réanimer.
La porte étant restée ouverte, les autres détenus en ont profité pour s’échapper », explique une source proche, affirmant que certains évadés ont été rattrapés par les policiers commis à la sécurité.
Le ministère de la justice est appelé à construire des nouveaux cachots dans dans tout les parquets pour plus de sécurité
MN
CONGO PUB Online
Éliminatoires CAN 2025: les horaires des affiches des 3e et 4e journées
Les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2025 s’étalent du 09 au 15 octobre.
Ci – dessous l’intégralité des dates et horaires de tous les matches.
Mercredi 9 octobre
13h Namibie – Zimbabwe (Johannesburg, Afrique du Sud)
Jeudi 10 octobre
16h RD Congo – Tanzanie (Kinshasa)
Cap-Vert – Botswana (Praia)
19h Algérie – Togo (Annaba)
Burkina Faso – Burundi (Ebimpé, Côte d’Ivoire)
Vendredi 11 octobre
13h Guinée équatoriale – Liberia (Malabo)
Zambie – Tchad (Ndola)
Mozambique – Eswatini (Maputo)
14h Madagascar – Gambie (Casablanca, Maroc)
16h Cameroun – Kenya (Japoma, Douala)
Égypte – Mauritanie (Le Caire)
Nigeria – Libye (Uyo)
Bénin – Rwanda (Félicia, Côte d’Ivoire)
Guinée – Ethiopie (Yamoussoukro, Côte d’Ivoire)
Ghana – Soudan (stade à confirmer)
Ouganda – Soudan du Sud (Kampala)
17h Afrique du Sud – Congo (Port-Elizabeth)
19h Côte d’Ivoire – Sierra Leone (San Pedro)
Tunisie – Comores (Radès)
Gabon – Lesotho (Franceville)
Angola – Niger (Luanda)
Mali – Guinée-Bissau (Bamako)
Sénégal – Malawi (Dakar)
Samedi 12 octobre
19h Maroc – Centrafrique (Oujda)
MN
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Félix Tshisekedi inaugure le nouveau bâtiment de l’IGF dénommé « immeuble Étienne Tshisekedi » !
Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé, ce mardi 08 octobre 2024, à l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’IGF -Inspection Générale des Finances- dénommé « immeuble Étienne Tshisekedi » sis sur avenue des forces armées (ex Haut commandement) dans la commune de Gombe, à Kinshasa.
Longtemps confinée dans des bâtiments contigus, l’IGF dispose désormais d’un nouveau bâtiment administratif érigé sur fonds propres à son siège. Cet imposant bâtiment de 8 étages baptisé « Immeuble Etienne Tshisekedi Wa Mulumba », en raison de la lutte intraitable contre les antivaleurs incarnée par ce vénérable personnage, comprend plus de 150 bureaux personnels meublés, 6 salles de réunion de grande capacité, 1 amphithéâtre de plus de 250 places assises , des parkings aériens et plusieurs autres compartiments utilitaires. La réalisation de ce projet a respecté toute la procédure en matière de passation de marché.
En présence des chefs d’institutions et du corps d’inspecteurs des finances, le Président de la République Félix Tshisekedi a coupé le ruban symbolique d’inauguration et fait le tour du propriétaire de ce bâtiment. Le Chef de l’État était visiblement satisfait de cette performance de l’IGF.
Dans son allocution de circonstance, l’inspecteur chef de service Jules Alingete a remercié le Chef de l’État d’avoir redynamisé les institutions de lutte contre la corruption et la fraude, particulièrement l’IGF.

« Votre présence à cette cérémonie inaugurale témoigne de l’intérêt particulier que vous accordez à la lutte contre la corruption dans notre pays, un préalable à l’amélioration de la gouvernance publique, gage de tout développement et de tout progrès social”, a dit Jules Alingete à Félix Tshisekedi.
Il est à noter que depuis son avènement à la Présidence de la République en janvier 2019, Félix Tshisekedi a non seulement donné tous les moyens d’action à l’IGF mais il a aussi renforcé les prérogatives des inspecteurs de cet organe dans l’exercice de leurs fonctions.
L’interdiction des mouvements des comptes publics, la suspension des comptables publics et les suspensions des gestionnaires en cas de gravité des faits figurent parmi les nouvelles prérogatives reconnues aux inspecteurs des finances.
Au nombre de 55 en 2020, les inspecteurs des finances ont vu leur effectif quintupler grâce au rajeunissement du corps des inspecteurs à travers le recrutement effectué en 2020 et 2021.
À ce jour, l’IGF compte 225 inspecteurs dont 55 inspecteurs généraux, 170 inspecteurs et 1 inspecteur principal.
Organisé en brigades, le corps des inspecteurs de l’IGF est aujourd’hui le premier service d’appui à la mobilisation des recettes publiques.
En tant qu’organe supérieur de contrôle des finances publiques, l’IGF effectue des missions de surveillance à priori et à posteriori.
L’Inspection générale des finances est présente à la BCC -Banque Centrale du Congo, à la DGDA -Direction générale de douanes et accises, à la DGI -Direction générale des impôts ainsi qu’aux provinces et ETD -Entités territoriales décentralisées. Parmi les grandes missions d’enquête réalisées par l’IGF, figurent entre autres le démantèlement des cartes des crédits liés aux comptes de la BCC aux profits des dignitaires du régime passé, le contrôle des fonds Covid, les contrats chinois, la gestion des fonds de l’EPST, et autres.
Opinion info via CONGO PUB Online






