Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix, est sorti de son silence pour fustiger la situation qui n’en finit pas de causer des dommages au sein de la population congolaise. Denis Mukwege appelle l’Organisation des Nation Unies à prendre des décisions d’implémentations en vue de parvenir à une vraie condition de désescalade.
Dans une déclaration publiée ce lundi 28 novembre 2022, Dr Mukwege veut des sanctions à l’endroit de ceux qui alimentent la guerre dans la partie Est de la RDC.
« Il est impératif que les États qui fournissent des armes aux groupes armés qui sont frappés d’embargo soient sanctionnés. En outre, toute coopération militaire bilatérale avec les Etats fournisseurs doit impérativement cesser si l’on veut créer les conditions propices de désescalade », peut-on lire sur la correspondance.
Le gynécologue de Panzi salue les efforts consentis par l’Angola visant à mettre fin à la violence et à faire taire les armes au Nord-Kivu. Mais regrette que « le M23 ne respecte pas les termes de communiqué du Mini-sommet sur la Paix et la Sécurité dans la région Est de la RDC ni l’ultimatum de Luanda du 23 Novembre en refusant de se retirer des zones qu’il contrôle, fragilisant la mise en œuvre de la paix de Nairobi et minant la crédibilité des initiatives diplomatiques régionales en coursé ».
Il sied de rappeler que le troisième round des consultations inter congolaises dans le cadre du processus de paix s’ouvre ce lundi à Nairobi au Kenya. La séance d’ouverture sera présidée par le président burundais et président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est Evariste Ndayishimiye et par Uhuru Kenyatta, facilitateur de ce processus de paix de Nairobi dirigé par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). L’Union africaine et les Nations Unies participent comme observateurs.
Joe Kazumba
CONGO PUB Online