Justin Bitakwira et Willy Ngoma dans la liste de personnalités sanctionnées par l’Union européenne

par Pius KAMBU

Willy Ngoma, porte-parole des rebelles du M-23 soutenus par le Rwanda, Justin Bitakwira, ancien Ministre du Développement rural ainsi qu’un officier des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), sont parmi les personnalités sanctionnées par l’Union Européenne (UE). Leurs noms ont été publiés dans le journal officiel de cette institution européenne ce jeudi 8 décembre 2022.

En ce qui concerne Justin Bitakwira, membre du parti politique “Union pour la nation congolaise”, l’UE lui reproche le fait que dans ses discours publics, « il a, de manière répétée, incité à la violence et encouragé la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge, ciblée et attaquée par des groupes armés. Cependant, lit-on dans ce journal officiel, « ces discours et déclarations incendiaires contribuent à alimenter le conflit et la violence en RDC, en particulier dans la région des Hauts-Plateaux, caractérisée par des conflits intercommunautaires ». L’ancien ministre congolais est donc « responsable d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC en incitant à la violence ».

Par ailleurs, Willy Ngoma qui occupe une fonction dirigeante au sein du groupe rebelles (M23/ARC), un groupe armé non gouvernemental opérant dans l’est de la RDC, « contribue en planifiant les conflits armés, à l’instabilité et à l’insécurité en RDC, notamment par des violences et de graves atteintes aux droits de l’homme, dont des assassinats, des attaques et des violences sexuelles contre des civils. Il participe à ces faits soit en les dirigeant en commettant des actes constituant de graves violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits en RDC ».

Il est également reproché à Willy Ngoma d’être « responsable d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC ».

Dans la liste de personnalités sanctionnées figure aussi Joseph Nganzo Olikwa Tipi, ancien commandant du 312e bataillon de la 31e brigade de défense principale des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) jusqu’en janvier 2022. Son péché, c’est d’avoir, à travers ces éléments, perpétré des attaques contre des civils et commis de graves violations des droits de l’homme, en particulier des viols de femmes entre juin et décembre 2021.

On se rappelle qu’en décembre 2021, l’Union européenne avait reconduit les sanctions contre dix (10) personnalités congolaises.

ACTU 7 via CONGO PUB Online

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