« Je tiens à saluer l’attitude de la CENI et de la Cour constitutionnelle pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle. Je les exhorte à garder la même attitude jusqu’à la fin du processus électoral en vue de redorer l’image de notre pays », affirme, dans un message vidéo depuis Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, Moïse Katumbi, candidat président de la République dont le dossier était à la base de plusieurs commentaires relatifs notamment à sa nationalité avant d’être validé par la plus Cour constitutionnelle.
« Malgré tant de mensonges, intoxications, diabolisation, montages grossiers et manipulations à mon égard, vous avez continuer à faire confiance à ma modeste personne », lance au peuple congolais celui qui était accusé d’être Italien ou de détenir plusieurs autres nationalités, perdant ainsi la nationalité congolaise qui, selon la Constitution, est une et ne peut être détenue conjointement avec une autre.
« En dépit des intimidations, menaces et turbulences de tout genre, vous n’avez pas baissé les bras et vous avez milité avec détermination pour que la CENI et la Cour constitutionnelle travaillent dans le strict respect de nos lois lors sur l’analyse et le traitement du dossier du candidat à l’élection présidentielle », dit à la population le président du parti politique Ensemble pour la République.
Appel aux autres candidats présidents
Moïse Katumbi rappelle aux autres candidats présidents de la République que « nous sommes tous filles et fils de ce pays. Nous ne sommes pas des ennemis, mais simplement des adversaires politiques. Les élections ne doivent pas être à la base des divisions, mais plutôt la confirmation de notre maturité politique en tant filles et fils d’une même nation. J’en appelle donc à la cohésion et à l’unité nationale si chèrement acquises et qui sont mises en mal par des anti valeurs comme le tribalisme et le népotisme ».
Pour y arriver, « nous devons sensibiliser nos équipes de campagne et nos militants au respect mutuel et aux échanges constructifs pour le bien-être de notre pays ».
Il demande aux militants et autres sympathisants « de rester vigilants jusqu’à la publication des résultats qui sera la consécration de notre victoire tant attendue. Je remercie aussi la communauté internationale pour son appui et son accompagnement dans ce processus dont tous les congolais attendent une issue heureuse de leur volonté pour un climat post électoral apaisée ».
Instauration d’un État de droit
« Le temps est arrivé de mettre fin à l’insécurité et aux tueries surtout dans la partie Est de notre République, d’établir équitablement les richesses de notre pays et de dissiper la misère de la population, de mettre fin à la gabegie financière, détournement et corruption et au tribalisme, de couper court à l’instrumentalisation de la justice, de doter la République d’une administration efficace, d’une armée républicaine et professionnelle et dissuasive et d’une police au service des citoyens, de restaurer l’autorité de l’État, d’améliorer les conditions socioéconomiques des Congolais », pense-t-il.
« Je suis convaincu que notre détermination de sortir notre peuple de ces conditions de vie qui se dégradent continuellement va conforter notre énergie, notre sens de responsabilité et notre maturité pour mettre fin à la gouvernance chaotiques qui nous est imposée. Bref, il est temps de rendre la dignité aux Congolais. Mon combat est l’instauration d’un État de Droit ».
Le président d’Ensemble pour la République annonce que « mon parti a un programme de gouvernance chiffré qui sera dévoilé au moment opportun et pour lequel nous restons ouverts à la contribution de tout un chacun en vue de sa consolidation en vue de son appropriation pour tous les enfants de ce beau pays que nous avons malheureusement transformé en enfer ».
Barick Bwematelwa
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