La République Démocratique du Congo, par le biais de son secteur minier dont la valeur est estimée à 24.000 milliards de dollars, s’inscrit toujours dans son rôle géostratégique de gâchette pouvant déclencher l’émergence économique de l’Afrique, grâce à son sous-sol richissime en ressources naturelles.

Au cours de son exercice annuel clos le 31 décembre 2023, le géant canadien Ivanhoé Mines indique que le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula a produit 393.551 tonnes de cuivre en 2023, soit une hausse de 18% par rapport à 2022.

Les prévisions de production de cuivre du canadien Ivanhoé Mines pour l’année 2023 ont été arrêtées à 390.000 tonnes.

À en croire la note des résultats publiés le 8 janvier 2024 par la compagnie minière, les prévisions pour l’année 2023 ont été atteintes grâce à la montée en puissance réussie du programme de désengorgement de Kamoa Copper, achevé plutôt que prévu, soit le 27 février 2023.

En 2023, les concentrateurs Kamoa-Kakula phases 1 et 2 ont broyé environ 8,5 millions de tonnes de minerai avec une teneur moyenne de 5,2 % de cuivre, produisant 824.382 tonnes métriques sèches de concentré de cuivre. Les récupérations de cuivre par flottation pour l’année ont été en moyenne de 87,4 %, au-dessus du taux de récupération prévu pour les phases 1 et 2 du concentrateur de 86,0 %.

Dans les jours à venir, le géant minier Ivanhoé Mines œuvrant en République Démocratique du Congo aspire à intensifier ses productions dans l’optique d’accroître son cash-flow de manière positive.

Ainsi, les prévisions de production annuelle pour 2024 pour Kamoa-Kakula sont estimées entre 440.000 et 490.000 tonnes de cuivre sous concentré, suite à l’achèvement prévu du concentrateur de phase 3 au cours du troisième trimestre 2024.

Flory Musiswa

Zoomeco via CONGO PUB Online