Pour mieux soulager les abonnés, les opérateurs mobiles présents sur le continent ont adopté une approche similaire aux banques, consistant à faire des transactions sans lourdeur administrative.

Ainsi, pour l’exercice annuel clos le 31 mars 2024, Airtel Africa a annoncé avoir enregistré 112, 3 milliards de dollars de transactions via ses services de mobile money. Cela représente une augmentation de 28,6% par rapport à l’année dernière.

Cette performance est attribuable à l’augmentation de la base de clientèle utilisant ce service.

L’expansion du réseau de distribution, notamment les canaux exclusifs de succursales et de kiosques Airtel Money, a soutenu une croissance de 20,7% de la base de client », a fait savoir le groupe dans son rapport financier de la période.

De plus, les volumes moyens de transactions par utilisateur ont augmenté de 13,1%, atteignant 262 dollars à taux de change constant.

Dans ce contexte, la contribution du mobile money au chiffre d’affaires d’Airtel Africa a atteint 837 millions de dollars, en hausse de 21,4%, tandis que la part du bénéfice net est annoncée à 405 millions de dollars, en hausse de 27,6%.

À en croire les dirigeants, bien que l’Afrique de l’Est reste le principal marché pour Airtel Money, l’Afrique francophone a constitué un vrai relais de croissance pour les performances de ce service, avec une croissance du chiffre d’affaires de 24,3% contre 19,4% pour l’Afrique de l’Est. Le Nigeria, malgré son potentiel, continue d’être un marché en construction et difficile à pénétrer.

Globalement, renseigne l’institution, la solide performance affichée par la compagnie ne pèse pas suffisamment sur les revenus globaux du groupe de télécommunications.

Flory Musiswa/Stagiaire

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