Les chefs et représentants des 22 États arabes réunis jeudi à Bahreïn pour le sommet de la Ligue arabe ont appelé au déploiement « d’une force de maintien de la paix de l’ONU » dans les territoires palestiniens jusqu’à la mise en place d’un État palestinien.
Lors de son discours, le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz a exhorté la communauté internationale à soutenir les efforts visant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Le roi de Bahreïn, Hamad Bin Isa Al-Khalifa, a appelé à une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient et à la création d’un État palestinien indépendant.
Parallèlement, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a qualifié la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza de « blessure ouverte qui menace d’infecter toute la région ».
« Toute attaque contre Rafah est inacceptable. Elle provoquerait une nouvelle vague de douleur et de misère alors que nous avons besoin d’une aide humanitaire vitale », a-t-il déclaré.
« Il est temps d’instaurer un cessez-le-feu humanitaire immédiat et un accès sans entrave à l’aide humanitaire dans tout Gaza », a ajouté António Guterres.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a critiqué l’attaque du Hamas le 7 octobre et les représailles d’Israël sur Gaza, appelant la communauté internationale à empêcher le déplacement des Palestiniens de Gaza afin de ne pas répéter « la tragédie de 1948 et 1967 ».
Le mouvement laïc Fatah d’Abbas est le rival politique du Hamas, qui a chassé ses forces de Gaza lorsqu’il a pris le pouvoir sur le territoire en 2007.
Le Hamas a lancé une attaque surprise depuis Gaza le 7 octobre, qui a submergé les défenses israéliennes et permis à des milliers de militants de pénétrer dans le sud d’Israël. Ils ont tué quelque 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et enlevé environ 250 otages.
Israël a lancé une attaque militaire en réponse qui a tué plus de 35 000 Palestiniens, selon les autorités sanitaires de Gaza.
L’offensive aérienne, terrestre et maritime a provoqué de vastes destructions et chassé la plupart de la population de ses foyers.
Africanews via CONGO PUB Online






