Les prévisions budgétaires du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka pour l’amélioration des services sociaux de base dont l’accès à l’eau et à l’électricité sont chiffrées à 41.600 milliards de CDF soit plus près de 15 milliards USD pour les cinq ans à venir.
Dans son programme d’actions, le Gouvernement congolais prévoit de mobiliser, conformément au pilier IV consacré à l’accès aux services sociaux de base, une enveloppe de 8,3 milliards de Francs congolais (CDF), soit près de 3 milliards USD chaque année.
Devant les députés nationaux, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a rappelé que l’accès aux services sociaux de base est un droit fondamental pour tous les citoyens et un élément essentiel pour assurer le bien-être et la dignité de chacun.
Les projets, réformes et actions de ce pilier sont regroupés autour de 5 volets ou secteurs qui concourent à la promotion du capital humain. Il s’agit, d’après la Cheffe du Gouvernement congolais, de l’accès à l’eau et à l’électricité, l’accès à l’éducation et aux soins de santé, l’accès à la culture et aux sports, l’accès à la protection sociale et finalement l’accès à l’information.
« Ces différents volets se déclinent en 12 axes stratégiques regroupant au total 53 actions dont le coût cumulé sur les 5 ans est estimé à 41.600 milliards de CDF et une moyenne annuelle de 8.300 milliards de CDF. Ce qui représente 15 pour cent du coût total de ce programme. »,a-t-elle renseigné.
Pour mettre en œuvre ces mesures et pour atteindre les objectifs spécifiques de ce pilier, le Gouvernement adoptera une approche intégrée en vue de garantir un accès équitable et universel aux services sociaux de base, renforçant ainsi la cohésion sociale et la solidarité au sein de notre société.
Le taux d’électrification en République Démocratique du Congo (RDC) est très faible.
Selon des sources concordantes, il est estimé à environ 3% dans les zones rurales et 30% dans les zones urbaines, ce qui donne une moyenne nationale de 10%. Cela signifie que moins de 10% de la population congolaise a accès à l’électricité, ce qui est un des taux les plus bas en Afrique.
S’agissant du taux d’accès à l’eau potable, l’UNICEF renseigne qu’en 2023, 52% de la population congolaise a accès à un point d’eau amélioré.
Ce manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement a de graves conséquences sanitaires, avec le développement des maladies d’origine hydrique comme la diarrhée, la typhoïde et le choléra.
Mitterrand MASAMUNA
Zoomeco via CONGO PUB Online
