Le président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé ce vendredi, lors du Conseil des ministres, la formation imminente d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement aura pour mission principale de répondre à l’agression en cours, une situation qui nécessite une mobilisation collective et une unité renforcée au sein des institutions étatiques. Cependant, cette annonce ne signifie pas la démission formelle du gouvernement actuel, qui continuera à assurer ses fonctions jusqu’à l’installation du nouvel exécutif.
Un gouvernement d’union nationale pour faire face à la crise
Dans un contexte marqué par des tensions sécuritaires et des défis politiques, le chef de l’État a jugé nécessaire de constituer un gouvernement d’union nationale. Cette initiative vise à rassembler les forces vives du pays autour d’un objectif commun : répondre efficacement à l’agression en cours et renforcer la cohésion nationale. « Ce gouvernement sera chargé de relever les défis actuels et de garantir la stabilité du pays », a déclaré Félix Tshisekedi.
Le gouvernement actuel maintenu en fonction
Le président a tenu à préciser que cette annonce ne signifie pas la fin du gouvernement actuel. Les ministres et membres de l’exécutif sortant sont appelés à poursuivre leurs fonctions jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement. Félix Tshisekedi a exhorté les institutions à continuer de fonctionner normalement pendant cette période de transition, afin d’éviter tout vide administratif ou dysfonctionnement.
Des mesures strictes pour encadrer la transition
Afin d’assurer une transition ordonnée, le chef de l’État a émis des directives strictes à l’intention des membres du gouvernement sortant. Il leur est formellement interdit de :
- Procéder à des cessions, transferts ou aliénations d’actifs de l’État ;
- Signer de manière précipitée des arrêtés ou des décisions engageant l’État ;
- Engager ou liquider des dépenses publiques imprévues ;
- Effectuer des recrutements, nominations ou promotions désordonnés au sein des entreprises publiques, des établissements publics et autres structures étatiques.
Ces mesures visent à prévenir toute gestion irrégulière ou précipitée des affaires publiques pendant cette période transitoire.
Une attente marquée par la prudence
L’annonce du président Tshisekedi suscite à la fois de l’espoir et de la prudence parmi les observateurs politiques. Si la formation d’un gouvernement d’union nationale est perçue comme une réponse adaptée à la crise actuelle, sa composition et sa capacité à agir efficacement restent des sujets d’attention. Par ailleurs, les restrictions imposées au gouvernement sortant témoignent de la volonté du chef de l’État de garantir une transition transparente et responsable.
Prochaines étapes
Dans les prochains jours, les regards seront tournés vers la composition du nouveau gouvernement et les orientations qu’il prendra pour répondre à l’agression en cours. Les partenaires internationaux et la population congolaise attendent des actions concrètes pour stabiliser la situation et renforcer la résilience du pays face aux défis actuels.
Par MN
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