La commune de Karisimbi à Goma a vécu une nuit de terreur entre dimanche et lundi avec des échanges de coups de feu intenses dans plusieurs quartiers qui ont fait trois victimes par balles selon des sources locales

Première attaque vers 20h

Une restauratrice populaire connue pour son « Sombe-kinono » a été abattue sur l’avenue Kasindi dans le quartier Katoyi non loin de la maison communale laissant la communauté en deuil alors que les assaillants restent inconnus

Deux autres exécutions signalées
Un corps a été retrouvé à Mabanga-Sud présenté par des habitants comme un criminel supposément neutralisé par le M23 tandis qu’un troisième cadavre criblé de balles a été découvert à la limite de Nyiragongo avec des témoins évoquant encore une implication rebelle

Une population traumatisée

Les détonations ont retenti toute la nuit dans les quartiers Kasika Mapendo Katindo Majengo et Mikeno créant un climat de peur généralisé alors que les versions divergent sur l’identité réelle des auteurs de ces violences

Contexte tendu
Ces événements surviennent dans une atmosphère déjà chargée entre accusations mutuelles des belligérants et psychose collective quant à la présence d’éléments armés dans la ville malgré les déclarations de cessez-le-feu

Les autorités locales promettent des enquêtes alors que la société civile exige des mesures urgentes pour protéger les civils dans cette zone en proie à une insécurité chronique depuis des mois

Par Basengezi Ntomo, correspondant à Goma
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