La fin de la récréation : Plaidoyer pour une République lucide, juste et équitable (Tribunes de Steve Mbikayi)

par admin9775

L’histoire écrira à l’encre de la rupture qu’au temps de Fatshi, le vent a commencé à se lever contre l’impunité. Un ancien Premier ministre et un ancien gouverneur de la BCC, géants d’hier, ont été condamnés à la prison et dépouillés pour rendre au peuple ce qu’ils lui avaient dérobé.

L’histoire chantera aussi que sous ce même mandat, un ancien chef d’État fut poursuivi pour avoir fraternisé avec les flammes d’un mouvement rebelle et en avoir fait l’apologie.

Deux actes lourds. Deux symboles forts. Deux secousses dans une République habituée à l’oubli, au silence de marbre face aux puissants, et à cette impunité qui suinte des murs du pouvoir depuis l’indépendance.

Mais l’histoire ne peut s’écrire à moitié. Elle ne s’accomplit que lorsqu’elle va jusqu’au bout de la logique. Les citoyens de l’espérance lucide souhaitent que cette logique s’étende, sans trembler, aux actes du présent, et pas seulement à ceux du passé.

Car pendant que l’on jugeait hier, aujourd’hui continue, parfois avec les mêmes maux portés par d’autres visages. Des ministres, des mandataires, des chefs des institutions, des directeurs généraux, certains dans l’ombre, tissent encore les toiles du détournement sous le regard passif, parfois complice, de ceux qui devraient les dénoncer.

L’histoire que le peuple appelle de ses vœux, celle qui fera école dans les manuels d’éthique républicaine, devra dire un jour que sous Félix Tshisekedi, même les siens furent jugés. Et même ceux qui, couverts du drapeau de la loyauté, pillaient à huis clos.

Le peuple n’attend pas une vendetta. Il réclame une cohérence.

Que ceux qui, hier, ont conduit ce pays au bord de l’abîme paient, certes. Mais que ceux qui, aujourd’hui, dans les salons climatisés du pouvoir, répètent le même pillage en bleu et blanc ne soient pas épargnés. Ainsi, la lutte contre la corruption ne sera pas un musée du passé. Elle sera vivante, actuelle, sans intouchables.

Quand ceux des magistrats qui, eux-mêmes corrompus, profitent des procédures pour blanchir les coupables seront révoqués, interpellés, jugés, il sera possible de franchir l’étape suivante.

L’histoire devra dire que sous Tshisekedi :

  • Le juge qui vendait la justice était jugé et condamné ;
  • Le ministre en fonction qui trahissait la mission publique était révoqué, jugé et mis en taule ;
  • Le mandataire qui vidait les caisses de l’entreprise subissait le même sort ;
  • Que les nouveaux riches justifiaient l’origine de leurs avoirs.

Voilà la République que le citoyen lambda a toujours rêvée. Pas celle où, plutôt que de voir la gravité des fautes commises, on brandit la tribu et on crie abusivement au règlement de compte.

De la sorte, Fatshi aura sifflé la fin de la récréation. Il devra cependant savoir que la cour de récréation n’est jamais vide. Certains s’y cachent toujours. Certains y jouent, avec les règles et l’argent du peuple.

Parce qu’il est en train d’inscrire son nom au panthéon des bâtisseurs, il devra poursuivre l’œuvre sans distinction, sans pitié pour les proximités affectives ou les alliances du moment. Car c’est dans cette cohérence que renaîtra la crédibilité des institutions. Et c’est dans l’universalité de la justice que se forgera la grandeur de notre nation.

Ainsi, du président de la République à l’huissier, chacun devra réfléchir deux fois avant de trahir la nation. Et même longtemps après avoir quitté ses fonctions, il se rappellera que la République a désormais une mémoire.

C’est cela, une dictature éclairée dont nous parlions : celle que la justice impose sous l’impulsion du magistrat suprême. Ce n’est pas celle d’un Mobutu, dictateur aveuglé par les intérêts de son clan et de ceux des enjôleurs qui chantaient à sa gloire. Mais la fermeté au service du peuple. L’autorité fondée sur l’éthique. La rigueur animée par la lumière.

C’est à cette dictature éclairée que nous appelions hier, et que nous appelons encore aujourd’hui.

L’histoire écrira, à l’encre de la rupture, qu’au temps de Félix Tshisekedi, le vent a commencé à se lever contre l’impunité.
Un ancien Premier ministre et un ancien gouverneur de la Banque centrale furent condamnés à la prison et dépouillés pour rendre au peuple ce qu’ils lui avaient dérobé.

L’histoire chantera aussi que, sous ce même mandat, un ancien chef d’État fut poursuivi pour avoir fraternisé avec les flammes d’un groupe rebelle, et pour en avoir fait l’apologie. Deux actes lourds. Deux symboles forts. Deux secousses dans une République longtemps accoutumée à l’oubli, au silence de marbre face aux puissants, et à cette impunité qui suinte des murs du pouvoir depuis l’indépendance.

Mais l’histoire ne peut s’écrire à moitié. Elle ne s’accomplit que lorsqu’elle pousse sa logique jusqu’au bout. Les citoyens de l’espérance lucide attendent que cette logique s’étende, sans trembler, aux actes du présent et pas seulement à ceux du passé.

Car pendant qu’on jugeait hier, aujourd’hui continue. Et parfois avec les mêmes maux… portés par d’autres visages.
Des ministres, des mandataires, des chefs d’institutions, des DG, certains tapis dans l’ombre, tissent encore les toiles du détournement, sous le regard passif, parfois complice, de ceux qui devaient les dénoncer. L’histoire que le peuple appelle de ses vœux, celle qui fera école dans les manuels d’éthique républicaine, voudra que sous Félix Tshisekedi, même les siens soient jugés.
Même ceux qui, couverts du drapeau de la loyauté, pillaient à huis clos.

Le peuple n’attend pas une vendetta. Il réclame une cohérence.
Que ceux qui, hier, ont conduit ce pays au bord de l’abîme soient sanctionnés, oui.
Mais que ceux qui, aujourd’hui, dans les salons climatisés du pouvoir, répètent le même pillage, en bleu et blanc, ne soient pas épargnés.
Alors, la lutte contre la corruption ne sera plus un musée du passé. Elle sera vivante. Actuelle. Sans intouchables. Et lorsque des magistrats, eux-mêmes corrompus, profitent des procédures pour blanchir les coupables, ils devront à leur tour être révoqués, interpellés, jugés.
Ce jour-là, une nouvelle étape sera franchie.

L’histoire devra dire que, sous Tshisekedi :

  • Le juge qui vendait la justice fut jugé et condamné ;
  • Le ministre en fonction qui trahissait la mission publique fut révoqué, jugé et incarcéré ;
  • Le mandataire qui vidait les caisses d’une entreprise d’État subit le même sort ;
  • Et les nouveaux riches furent appelés à justifier l’origine de leurs avoirs.

Voilà la République que le citoyen lambda a toujours rêvée.
Pas celle où, plutôt que de juger la gravité des fautes commises par les condamnés, on brandit la tribu, et on crie à l’acharnement ou au règlement de comptes.

Tribunes de Steve Mbikayi

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